Marine Le Pen a décidé d'attaquer. La présidente du Front national a clairement fait de Nicolas Sarkozy sa cible numéro 1 en vue de l'élection présidentielle de 2017. Autant dire qu'elle n'a pas mâché ses mots à l'encontre de l'ancien président de la République : "Nicolas Sarkozy ne croit pas un mot de ce qu'il dit, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il dit tout et l'inverse de tout. Ça dépend des jours, des années, des élections."
Invitée de Ruth Elkrief sur BFM TV, la candidate à l'élection présidentielle a affirmé qu'il y avait "une différence absolument fondamentale" avec l'ancien chef de l'État, qui n'a "pas de convictions profondes", selon elle. Mais la chef de file du Front national ne s'est pas arrêté là. Durant l'interview, elle s'est posée en véritable nouveau souffle de la classe politique
Marine Le Pen n'est pas une nouvelle venue de la politique français, pourtant, par rapport à Nicolas Sarkozy, "il y a une autre
différence", assure-t-elle, "c'est qu'il a été au pouvoir". Il a donc un bilan, que la candidate du Front national peut critiquer, notamment en matière de religions.
"Il a été au pouvoir pendant dix ans en tant que ministre de l'Intérieur
et des cultes puis en tant que président de la République. Or, aucune des
promesses qu'il fait aujourd'hui, qu'il faisait hier ou avant-hier, n'a en
réalité été tenues".
Le fait de n'avoir jamais été au pouvoir est donc une chance pour Marine Le Pen, même si elle comprend que "certains électeurs ont un doute". "Je
n'ai pas d'ascenseur à renvoyer à quiconque, je n'ai pas dealé avec les uns et
les autres. Cette position-là me permet d'être juste dans la manière dont je
vais exercer le pouvoir", a-t-elle lancé assurant qu'elle allait apporter
de la "certitude".
Marine Le Pen tacle Nicolas Sarkozy sur sa politique intérieure, mais l'élection présidentielle américaine lui donne aussi l'occasion de l'attaquer sur le plan international. Quand on lui demande si elle est pour Donald Trump, elle répond que son candidat favori n'est "sûrement pas Hillary Clinton, ça au moins c'est clair". La candidate du FN fait ainsi directement référence à Nicolas Sarkozy qui annonçait quelques heures plus tôt qu'il voterait pour la démocrate s'il était américain. "Moi j'ai pas de copinage, lui il a des copinages politiques", précise Marine Le Pen en ajoutant : "Je ne connais ni l'un ni l'autre, moi, je n'ai passé de vacances avec personne, je ne suis pas allé chez Bush dans son ranch... Je ne me détermine pas en fonction de cela. Je me détermine en fonction de l’intérêt de la France."
Dans cette optique, la candidate d'extrême droite estime qu'Hillary Clinton serait "un grand danger pour la France" de par ses choix de politique internationale. De fait, elle reconnaît soutenir le candidat républicain "pour sa politique internationale, pas pour sa politique intérieure. Ça, ça concerne les Américains", explique-t-elle. "Moi je ne suis pas américaine". Pour Marine Le Pen, l'opposition de Donald Trump contre le Tafta et son absence de "visée guerrière" font de lui un candidat qui ne nuira pas à la France, et "ça devrait être la seule grille de lecture des responsables politiques", tacle une dernière fois la candidate anti-Sarkozy.
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