Présidentielle 2017 : "Je dis aux Français, réveillez-vous", lance Nicolas Dupont-Aignan

"Réorienter l'Europe, la remettre à l'endroit". C'est le cheval de bataille de Nicolas Dupont-Aignan. Candidat à la présidentielle de 2017 pour Debout la France, il pointe du doigt "l'abandon" du gouvernement français. "François Hollande accepte qu'on supprime des visas pour 80 millions de Turcs au 1er juin, c'est-à-dire qu'il y aura la libre circulation des Turcs en Europe dans l'Espace Schengen. L'Europe négocie un traité transatlantique fou, se couche devant la Turquie. Il ne faut pas signer des traités qui donnent du pouvoir à des gens qui ne sont pas élus."

Pour celui qui se positionne dans la lignée du général De Gaulle, "les États ont construit une organisation folle qui a dépossédé le pouvoir politique des droits élémentaires de chaque peuple. En revanche, nous aurions pu faire une belle Europe, celle que De Gaulle adorait, celle d'Airbus, celle d'Ariane, c'est-à-dire des coopérations à trois ou quatre pays. L'Europe à 28, c'est une faillite."

Les Français sont prisonniers d'un jeu politique

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France à l'élection présidentielle de 2017

Dans son livre, France, lève-toi et marche, Nicolas Dupont-Aignan affirme qu'il faut poursuivre Nicolas Sarkozy et François Hollande pour "haute trahison". "Quel est le bilan de 30 ans de gouvernement ? L'explosion de la dette, l'explosion des migrations, l'absence de contrôles aux frontières, l'explosion du chômage et l'explosion de la misère. Nous sommes le seul pays au monde qui accepte de réélire des gens qui nous ont laissé ce bilan. Je dis simplement aux Français, réveillez-vous. Les Français sont prisonniers d'un jeu politique qui nous enferment, et c'est ce jeu que je veux briser."

C'est Madame Merkel qui dirige la France aujourd'hui. Nous sommes colonisés mentalement

Dans son livre-programme, le souverainiste en appelle au "peuple" pour qu'il reprenne "en main son destin, qui se rassemble et qui lutte contre la mondialisation pour sa survie. Les dirigeants sont soumis à Bruxelles, à Washington, à Berlin. C'est Madame Merkel qui dirige la France aujourd'hui. Nous sommes colonisés mentalement. On ne peut pas continuer comme ça", termine celui qui s'adresse aux "25 millions de Français" qui "désertent la politique".