Chez les proches d’Emmanuel Macron, on commence sérieusement à s’interroger sur son calendrier. Quand va-t-il déclarer sa candidature ? C'est la question qui les taraude de plus en plus et qui en inquiète quelques uns au point qu'ils lui en parlent ouvertement. Mercredi 26 octobre par exemple, vers midi, Emmanuel Macron réunissait plusieurs dizaines de parlementaires qui le soutenaient, ça se passait autour d’un verre au 60e étage de la Tour Montparnasse. Ils ont été 7 ou 8 à prendre la parole et à lui donner leur avis sur la question. Certains lui suggèrent d’aller à la primaire de la gauche, mais les plus nombreux s'impatientent. Ils voudraient qu’il ne tarde plus à se dévoiler, en clair qu’il n’attende pas un hypothétique désistement de François Hollande. Ça a été le cas notamment de son plus fervent soutien, le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb.
Emmanuel Macron a beaucoup
écouté, mais sans vraiment répondre. "Il reste maître de son temps", note Gérard Collomb, qui sera l’invité du Grand Jury dimanche. Le maire de Lyon
s’inquiète en fait de Manuel Valls, pour dire les choses clairement, il a
peur qu’Emmanuel Macron se fasse doubler par le Premier ministre. D'ailleurs, il a
vu le Premier ministre en tête à tête récemment, officiellement pour parler du
vote du budget au Sénat. Mais il en a profité pour parler
un petit peu politique. Incroyable mais vrai, il n’a pas hésité à lui conseiller de soutenir Emmanuel Macron : "Emmanuel est le mieux placé… il faut que vous vous parliez". Gérard Collomb
reconnait lui-même que le Premier ministre n’avait pas l’air très tenté…
Le mot est faible.
On entend beaucoup de rumeurs sur les lieutenants de Nicolas Sarkozy qui pour certains, ne croyant plus tellement à leurs chances de victoire, commenceraient déjà à faire les yeux doux à Alain Juppé. Les proches du favori des sondages ne confirment rien mais ne démentent pas franchement non plus, et surtout, ils savourent le changement de ton à leur égard. "On reçoit des coups de téléphone qu’on ne recevait pas il y a 3 semaines...", confiait Gilles Boyer le directeur de campagne d’Alain Juppé jeudi… Il ne veut pas donner de noms mais il assure que certains candidats aux législatives appellent ces jours-ci pour s’assurer qu’en cas de victoire de Juppé, leur investiture ne sera pas remise en cause. "Ils sont dans un état d’esprit 'ceinture et bretelles'", s'amusait Gilles Boyer. Traduction : ils jouent la sécurité.
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