Nicolas Dupont-Aignan donne des nouvelles de sa campagne. Il a trouvé
son quartier général. 300 mètres carrés au 103 rue de l'Université, dans le VIIe, à
deux pas de l’Assemblée nationale. Son agenda se
dessine lui aussi : il lancera très officiellement sa campagne le 7 décembre prochain par une réunion
publique à la Mutualité, à Paris. Il a même déjà réservé le Cirque d’Hiver
pour son dernier meeting avant le premier tour et prépare un livre
pour fin février. Il tient son slogan, il fait simple ce sera le nom de son
parti : "Debout la France !" Bref, tout est prêt. Il assure avoir déjà recueilli 250.000 euros de dons. Reste à rassembler
ses signatures. "C’est plus difficile que ce que je pensais" a-t-il confié il y a quelques jours mais il assure rester confiant.
La garde rapprochée
de François Hollande est de plus en plus gagnée par le doute. Mais
elle ne voit pas d'alternative ou presque. Un exemple : il y a 15
jours un ministre très proche du président, un de ses vieux amis,
juste avant la parution du livre, estimait à 90% les chances du président
d’être candidat à sa réélection. Hier, le même ministre réévaluait son pronostic à 50-50. Une chance sur deux. Le plus étonnant, c'est qu'il
jure sans ironie avoir apprécié le discours de Manuel Valls ce week-end sur le
rassemblement de la gauche. Il juge même normal, que le Premier
ministre se prépare à se lancer dans le cas où François Hollande ne serait pas
candidat. Pour autant, il est
affirmatif et cet argument-là est constant chez les hollandais : "François Hollande est le mieux placé - par son histoire et par son
tempérament - pour réunir les deux gauches…"
François Fillon
grignote du terrain et il y croit encore. Il y croit tellement
qu'il se voit de plus en plus au second tour de la primaire face à Alain
Juppé et le résultat, c'est
qu'il ne se contente plus d'attaquer Nicolas Sarkozy. Il s'en prend vivement
au maire de Bordeaux depuis quelques jours. Il y a eu un premier
gros tacle sur son "programme flou" dimanche au Grand Jury. Lundi, il en a remis
une couche devant l'Association de la presse ministérielle. Pour lui Nicolas Sarkozy, c’est Martine Aubry, parce qu’il fige les 35 heures, mais Alain Juppé c’est pas mieux : "Ce qu’il propose, c'est de poursuivre la dégradation
lente de la situation". Rhabillés pour l’hiver les deux favoris. Il y a eu d’autres
des attaques du même genre. Le problème c’est qu’autour de François Fillon tout
le monde n’est pas convaincu, l’un de ses proches lui a conseillé en tête à
tête de "choisir sa cible" s'il veut gagner en efficacité.
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