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Ségolène Royal était l'invitée de RTL le 12 décembre 2017
Crédit : Loïs Richard
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Deux ans jour pour jour après la signature de l'Accord de Paris et moins d'un mois après la COP23, plusieurs dizaines de chefs d'État, Donald Trump exclus, et de directeurs de grandes entreprises se retrouvent sur l'île Seguin afin "de mobiliser les financements" climat, explique Ségolène Royal sur RTL, mardi 12 décembre.
"Les fonds d'investissement et les groupements philanthropiques doivent mobiliser les financements privés pour lutter contre le réchauffement climatique", complète l'ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique.
"L'Agence internationale de l'Énergie estime qu'il faudra en moyenne 3.500 milliards de dollars (d'investissements dans le secteur énergétique) chaque année pendant 30 ans pour contenir l'augmentation des températures à un minimum de 2°C (objectif de l'Accord de Paris, ndlr)", avait souligné le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim juste avant ce "One Planet summit".
Comment faire pour que les investissements se portent sur la finance durable ? "D'abord, il faut de la confiance", estime Ségolène Royal. "Aujourd'hui, les flux financiers doivent aller là où on peut lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Ça veut dire l'isolation technique des bâtiments, des bâtiments à énergie positive, la route à énergie solaire, les éoliennes flottantes, les hydroliennes sous-marines, le transport fluvial, la voiture électrique... Tout ce qui ne consomme plus de pétrole et de charbon", résume l'ancienne ministre de l'Environnement, qui avait renoncé à mettre en place une taxe carbone, au profit d'une hausse du prix du carbone.
"Dans la loi de Transition énergétique que j'ai fait adopter, (le prix du carbone) est à 56 euros la tonne en 2020 et 100 euros la tonne en 2030. Le problème, c'est qu'il n'est pas assez cher au niveau européen : on n'est qu'à 8 euros la tonne, donc ce n'est pas assez incitatif. Il faut que les pays du G20 décident de faire en sorte de lancer des obligations vertes, que les prêts soient axés sur les économie bas carbone."
La taxe sur les transactions financières n'est elle aussi pas assez dissuasive. Elle n'existe qu'en Grande-Bretagne et en France. "C'est long parce qu'il faut l'unanimité", regrette Ségolène Royal. "Il y a plein de pays et le lobby bancaire qui ne veulent pas cette transaction financière." Au vu du marasme, Ségolène Royal plaide plutôt pour "la fiscalité encourageante", comme la TVA à taux zéro sur les produits propres ou sur la voiture électrique.
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