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Rachida Dati, le 18 juin 2025
Crédit : Quentin de Groeve / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Elle se verrait bien maire de Paris. Rachida Dati, 59 ans, a également rendez-vous avec la justice. La ministre de la Culture démissionnaire sera jugée du 16 au 28 septembre 2026 pour corruption et trafic d'influence, six mois après le second tour du scrutin.
Mais il en faut davantage pour faire taire Rachida Dati. De petits tacles en phrases assassines, elle ne reste jamais sans voix. Preuve en est avec ses piques régulières à Anne Hidalgo, sa grande rivale dans la capitale. "Cette présence est aussi anecdotique que votre score à l'élection présidentielle de 1,7 %. Oui, ça fait mal. 1,7 %", lui avait-elle lancé.
Un tempérament que l'actuelle maire du VIIe arrondissement doit à son enfance, passée dans une cité HLM de Chalon-sur-Saône. Elle grandit avec dix frères et sœurs, un père maçon et une mère au foyer. Un milieu dont elle veut absolument sortir.
Elle active alors le "mode bulldozer", que ce soit pour trouver des petits boulots ou rencontrer des personnalités politiques. "On me dit non, je dis oui. On me dit c'est pas possible, je dis que ça va le faire. On me dit que l'on peut attendre un peu, je dis non, je n'attends pas", assure-t-elle.
Rapidement, elle écrit à ceux et celles qu'elle rêve d'avoir comme mentors. Et si la porte ne s'ouvre pas, elle trouve des alternatives. Une manière de faire qui fonctionne, car elle rencontre Albin Chalandon, Jean-Luc Lagardère, Simone Veil... C'est d'ailleurs cette dernière qui l'encourage à devenir magistrate.
Cependant, il y a un sujet qu'elle n'aborde jamais en public : sa fille, Zora, âgée de 16 ans. "Je vous demande des choses sur votre vie privée ? Je pense que ça ne serait pas brillant", avait-elle répondu lors d'une interview sur LCI.
Pour elle, la meilleure défense, c'est l'attaque. Surtout quand il s'agit des affaires judiciaires qui la concernent. "Je ne laisserai pas les médias instrumentaliser la justice. Et, encore moins, j'allais dire des salopards, pouvoir, évidemment, tenter de me déstabiliser", n'hésite-t-elle pas à lancer.
Chacun sait que j'aime me battre
Rachida Dati
Paradoxalement, c'est ce sens de la répartie, parfois cassant, qui fait aussi sa popularité. C'est l'invitée que les rédactions adorent avoir, surtout lors de soirées électorales. Car elle fait le show.
Il y a trois ans, elle arrive même à se faire applaudir lors d'un débat organisé par La France insoumise. "Non, mais la réponse, elle va venir. Je ne suis pas aux ordres, je suis aussi insoumise", avait-elle lâché.
Garde des Sceaux, députée européenne, cheffe de l'opposition parisienne... Elle garde le même style et l'adapte en fonction de ses interlocuteurs. Comme lors de son arrivée au ministère de la Culture : "Chacun sait que j'aime me battre. N'ayez pas peur", avait assuré Rachida Dati.
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