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Notre-Dame-des-Landes : EELV juge inutile "d'entretenir des controverses"
L'écologiste François de Rugy a jugé qu'il n'était "nullement nécessaire de créer une brèche au sein de la majorité" à propos de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes.
Le coprésident du groupe EELV à l'Assemblée François de Rugy, ici à Angers le 26 septembre 2013 (archive)..
Crédit : AFP / ALAIN JOCARD
"Il est dommage qu'on ait dû gérer ces 24 heures de troubles inutiles. On aurait pu totalement s'en passer puisque notre position (d'opposition au projet d'aéroport) a toujours été claire. Cette divergence entre nous, elle est connue. Et il était nullement nécessaire de créer une brèche au sein de la majorité sur ce sujet", a déclaré à la presse le co-président du groupe écologiste à l'Assemblée nationale François de Rugy.
"Le Premier ministrea clos l'incident qu'il avait lui-même ouvertet nous pensons que nous avons bien d'autres sujets à travailler ensemble", a poursuivi François de Rugy, en citant notamment la loi de transition énergétique, qu'il espère voir soumise au Parlement fin juin ou début juillet. "Nous avons toujours été contre ce projet. Sur le fond, ce n'est pas une surprise. Sur la forme, sur les modes d'action, nous avons toujours été très fermement opposés à tout acte de violence", a-t-il ajouté en référence aux heurts qui ont éclaté samedi 22 février à Nantes pendant la manifestation des opposants au projet d'aéroport. "A quoi bon entretenir ou recréer des controverses entre nous?", s'est-il interrogé.
Au sujet de l'attitude d'Europe Écologie Les Verts sur le Pacte de responsabilité aux entreprises, qu'ambitionne l'exécutif, François de Rugy s'est voulu prudent. "Le Pacte de responsabilité, pour l'instant, il n'est pas cerné, ça reste une expression et nous n'en connaissons pas les contours exacts ni le contenu", a-t-il relevé. "Nous sommes très vigilants sur les contreparties. Nous constatons que pour l'instant les discussions n'avancent pas beaucoup sur les contreparties parce que le patronat est fuyant, se défausse. Nous souhaitons que l'on avance sur ces contreparties", a-t-il ajouté.
