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Notre-Dame-des-Landes : début du grand rassemblement d'été

VIDÉO - Plusieurs milliers d'opposants au projet d'aéroport ont commencé à affluer à Notre-Dame-des-Landes ce samedi pour un grand rassemblement.

Les opposants à l'aéroport se sont réunis à Notre-Dame-des-Landes

Crédit : AFP

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Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne désarment pas. Des milliers de manifestants sont réunis, sous la pluie en Loire-Atlantique, pour réclamer l'abandon du projet contesté. Les premiers débats, sur la "désobéissance civile" notamment, ont commencé ce samedi 5 juillet la mi-journée sous de grands chapiteaux installés dans les champs autour de la ferme de Bellevue, devenue le centre de la contestation paysanne.

Des concerts sont attendus dans l'après-midi : Miossec, Sanseverino ou encore Pigalle promettent de drainer beaucoup de monde en dépit de la météo. Sanseverino faisait déjà à la mi-journée la balance de son concert sur la grande scène au fond de laquelle une grande banderole proclame, sur fond jaune, "L'abandon c'est maintenant".

Montrer leur "détermination"

Dans des stands installés tout autour des chapiteaux, différents militants de luttes anti-capitalistes ou altermondialistes, comme les opposants à la ferme de Mille-Vaches ou les No-Tav, présentent leur lutte. Les partis et groupes politiques opposants au projet de Notre-Dame-des-Landes, comme EELV ou le Parti de Gauche, sont également représentés.

Les Jeunes Écolos sont sur le pont au rassemblement festif contre l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes #nddl pic.twitter.com/9JJovbqXW9
— Jeunes Écologistes (@Jeunes_Ecolos) 5 Juillet 2014

La construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes par son concessionnaire Vinci, qui aurait dû être achevée en 2017, est gelée depuis 2012 en raison de la forte opposition tant sur le terrain que sur les plans juridiques et politiques. Le gouvernement a annoncé le 28 février, par la voix de Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, que les travaux de l'aéroport attendraient la fin des recours juridiques engagés pour démarrer.

"Nous sommes là pour montrer notre détermination car tant que nous n'aurons pas une signature officielle du gouvernement arrêtant la déclaration d'utilité publique, le projet peut toujours revenir", a déclaré sur place Julien Durand, le porte parole de l'ACIPA, principale organisation d'opposants et organisatrice du rassemblement.