Pour Nicolas Sarkozy, Hollande "c'est fini", les socialistes ne sont pas prêts de revenir au pouvoir, comme l'a dit l'ancien président samedi à l'occasion des états généraux de sa fédération de Paris. François Hollande, est désormais "au niveau du gaz de schiste" dans les sondages, selon lui.
"La seule alternative au Front national, c'est nous", a lancé Nicolas Sarkozy, devant environ 1.200 personnes, réunies au siège du parti. "Ne vous préoccupez pas trop de François Hollande. C'est fini. Pas une personne ne peut penser qu'ils (les socialistes au pouvoir, ndlr) sont rattrapables. (André) Santini (élu UDI des Hauts-de-Seine) disaient qu'ils avaient tellement chuté qu'ils allaient trouver du pétrole. François Hollande, lui, est au niveau du gaz de schiste", a ironisé Nicolas Sarkozy.
"L'alternance ne repose que sur nos épaules", a-t-il insisté, rendant hommage à Valérie Pécresse, candidate de la droite et du centre à la présidence de l'Ile-de-France. "Elle m'épate dans sa façon de faire campagne." Il a de nouveau critiqué Marine Le Pen, présidente du FN, en affirmant qu'"elle s'est aperçue il y a un mois que son père était infréquentable. Nous, ça fait 30 ans qu'on le sait". "Il faut éviter (lors des régionales de décembre) le drame de l'élection d'un représentant du FN avec lequel nous n'avons rien à voir", a-t-il insisté.
"Vous êtes les bienvenus chez Les Républicains si vous aimez la France, vous croyez en la France, si vous parlez français, vous aimez la culture française, le mode de vie français. Vous êtes les bienvenus quels que soient votre couleur de peau, votre origine, votre religion, votre vote lors des dernières élections", a également affirmé Nicolas Sarkozy. Une allusion à peine voilée à Nadine Morano, à l'origine d'une polémique en raison de ses propos sur la France, "pays de race blanche". "Nous aurons un projet fort qui jamais ne débordera les lignes des Républicains", a-t-il promis.
Étaient présents lors de ces états généraux Frédéric Péchenard et Philippe Goujon, respectivement secrétaire départemental et président de cette fédération, Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux du parti et chef de l'opposition dans la capitale, Pierre-Yves Bournazel, tête de liste à Paris pour les régionales. François Fillon, ancien Premier ministre, député de Paris et candidat à la primaire de la droite et du centre pour 2017, qui s'était exprimé un peu plus tôt dans la matinée, était déjà reparti quand l'ancien président de la République est arrivé.
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