Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l’Essonne, candidate désormais qualifiée pour la primaire, se définit comme la candidate de la modernité, avec notamment des propositions sur l'emploi numérique, les investissements dirigés vers les entreprises et sur la réforme du salariat. Elle est parvenue à récolter les parrainages nécessaires dans des conditions difficiles.
Lorsqu'on lui dit qu'elle a peu de chances de remporter la primaire de la droite, NKM s'offusque. “Je sors de six mois de campagne dans laquelle tout le monde disait 'elle n'a aucune chance de se qualifier'. Vous voudriez que j'aille sur une campagne dans laquelle on me dirait ‘vous n’avez aucune chance de gagner’ et quoi ? J’ai fait six mois de campagne pour montrer que je pouvais avoir les parrainages, je les ai et je veux faire une campagne sur le fond, aller devant les Français et leur demander les suffrages”, lance-t-elle.
Les récents pronostics sur la primaire de la droite s'attardaient sur le fait que l'absence de NKM provoqueraient l'absence d'une femme dans cette course. “Ce n’est pas l’argument que je préfère mettre en avant (...). Je souhaite qu’un maximum de Français viennent voter, que tous les Français qui veulent l’alternance se sentent invités à cette primaire", affirme-t-elle, rappelant que la primaire de la droite des 20 et 27 novembre est ouverte à tous. "Ça aurait donné une image assez désastreuse si’l n’y avait pas eu de femme dans la primaire”, estime-t-elle par ailleurs.
La candidate à la primaire salue toutefois le message d’autres candidats, et notamment d'Alain Juppé, qui ont invité de potentiels soutiens à reporter leurs voix sur NKM pour que celle-ci reste en lice pour la primaire. "J'ai apprécié ces déclarations", confie-t-elle. Ce dimanche 11 septembre, Nicolas Sarkozy rappelle dans le JDD le nombre de candidats qui, selon lui, démontre qu'il n'a pas verrouillé l'élection en question. “Ce n’est pas grâce à lui. Nicolas Sarkozy a eu comme dernier geste de me virer de la direction des Républicains, en décembre dernier. Je n’attendais pas particulièrement de geste de sa part donc je n’ai pas été déçue”, lance-t-elle.
Pour pouvoir prétendre à la primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet a réuni 20 parlementaires, 250 élus, 2.500 militants. “Je trouve normal qu’il y ait des règles de qualifications, en revanche je pense qu’elles sont fermées. Elles correspondent plus à une primaire interne qu'à une primaire ouverte, alors que tous les Français pourront voter les 20 et 27 novembre. Puis les règles, il y a la manière dont on les applique et je continue de regretter qu’elles n’aient pas été appliquées de manière très équitable”.
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