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Municipales à Paris : sur RTL, Anne Hidalgo estime que "d'un point de vue moral, ça fait longtemps" que Rachida Dati "aurait dû abandonner son mandat"
La maire de Paris Anne Hidalgo, invitée de RTL ce jeudi 13 novembre, estime que Rachida Dati, accusée de corruption, ne devrait pas lui succéder à l'Hôtel de ville.
Anne Hidalgo, le 13 novembre 2025, sur RTL
Crédit : RTL
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Anne Hidalgo tacle Rachida Dati. Sur RTL, la maire de Paris estime que sa rivale LR, également maire du 7e arrondissement de Paris, aurait dû "abandonner son mandat", "d'un point de vue moral", faisant référence à son procès pour corruption, prévu en septembre 2026. Alors que Rachida Dati apparaît favorite pour les municipales 2026, l'édile socialiste ne "croit pas" à son arrivée à l'Hôtel de ville, assurant qu'elle ne serait pas une bonne maire.
"Je n'imagine pas une seconde, les Parisiens et les Parisiennes confier les clés à quelqu'un qui pourrait être démis de ses fonctions", a-t-elle déclaré ce jeudi 13 novembre. Et d'affirmer : "D'un point de vue moral, ça fait longtemps qu'elle aurait dû abandonner son mandat, car quand on est concerné par des affaires aussi lourdes, on prend ses responsabilités."
Régulièrement attaquée par Rachida Dati sur le braquage du Louvre, Anne Hidalgo estime qu'elle "a une capacité à ne jamais prendre ses responsabilités". Et d'affirmer : "Elle essaye toujours de manipuler l'information pour apporter du mensonge et de la fake news là où on a besoin de vérité."
Elle soutiendra "le candidat de la gauche"
Interrogée sur son vote en mars prochain, Anne Hidalgo assure qu'elle votera "pour le candidat de la gauche", prônant pour une "union". "Je soutiendrai cette annonce là", a-t-elle déclaré, sans nommer Emmanuel Grégoire, son ex-premier adjoint, tombé en disgrâce. Il a été désigné, en juillet dernier, par les socialistes, contre Rémi Féraud, le dauphin désigné d'Anne Hidalgo.
En renonçant à briguer un troisième mandat, Anne Hidalgo, a divisé les socialistes parisiens. Elle a désigné Rémi Féraud, l'un de ses grands fidèles, pour lui succéder alors que son ancien bras droit venait de se déclarer candidat. La socialiste avait alors dit qu'elle ne le défendrait pas, en cas de victoire, lui reprochant de l'avoir "trahie".
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