Quelque 2.500 postes de fonctionnaires municipaux seront supprimés pendant son mandat, si Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) est élue maire de Paris, a-t-elle annoncé ce mercredi 15 janvier. Les effectifs seraient réduits de 500 postes par an à partir de 2015.
La collectivité, à la fois ville et département, emploie autour de 50.000 fonctionnaires --environ 47.000 en "équivalents temps plein" selon l'exécutif municipal, "54.000 agents" d'après NKM. Le projet serait de ne pas remplacer certains départs et de "non renouvellement dans un certain nombre de postes", a expliqué la députée et ex-ministre lors d'une conférence de presse, fustigeant en particulier "un secrétariat général pléthorique" à l'Hôtel de ville, géré depuis 2001 par la gauche.
En "concertation avec les personnels", a promis NKM, l'idée est de redéployer vers le terrain et les services s'adressant directement aux Parisiens (petite enfance, propreté, équipements sportifs et culturels etc) des fonctionnaires aujourd'hui en surnombre dans des bureaux, avec un solde net de 500 postes économisés chaque année entre 2015 et 2019 inclus. "Il y a une vraie démotivation des fonctionnaires de la ville (...), à tous les niveaux de l'administration", a-t-elle affirmé, en évoquant "des cabinets d'élus très intrusifs" et "des nominations politiques" conduisant à "des doublons" sur les mêmes fonctions.
En
réduisant à Paris "les excès de l'administration", Nathalie
Kosciusko-Morizet table sur une économie de 225 millions d'euros sur
2014-2020, soit près d'un quart du milliard d'économies envisagé.
Le reste serait gagné par une meilleure prévention de l'absentéisme des agents municipaux (300 millions), une diminution, pour 300 autres millions, des "charges à caractère général" (dépenses des services, frais de mission, études, voyages), et enfin pour 175 millions d'euros par une meilleure gestion "au quotidien", notamment dans le domaine des grands travaux et des préemptions d'immeubles.
Les équipes de NKM et de sa rivale socialiste Anne Hidalgo se livrent une bataille de chiffres qui s'intensifie à l'approche du scrutin de mars. Pour le deuxième jour consécutif, Bernard Gaudillère, adjoint aux finances de Bertrand Delanoë, a défendu ce mercredi dans un communiqué la gestion "saine et rigoureuse" de Paris depuis 2001, intimant à la candidate UMP : "assez de mensonges !".
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