Le spectre du Front national plane sur les élections municipales. Deux jours avant le premier tour, qui aura lieu dimanche 23 mars, Jean-Luc Mélenchon prévient : "Ce serait un désastre", si des maires frontistes venaient à être élus.
Le coprésident du Parti de Gauche a dit redouter "une ukrainisation" de la France, où "le social a été remplacé par l'ethnique". Et l'ancien candidat à la présidentielle de "dénoncer le service public". "Les médias privés font ce qu'ils veulent", a-t-il expliqué, mais il y a sur les chaînes publiques une "incitation permanente à voter Front national", croit-il savoir.
Le CSA ne sert absolument à rien
Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche)
"Le
CSA, qui ne sert absolument à rien, a publié une statistique, qui
découvre que le Front de Gauche a eu 0% de temps d'antenne sur France 3,
contre 29% pour le FN", a dénoncé Jean-Luc Mélenchon.
Mais le Parti de Gauche, qui présente "autant voir un peu plus de listes" que le parti de Marine Le Pen, n'est pas inquiété quant à l'issu du scrutin. "Il y aura une volonté à gauche de ne pas rester à la maison, espère Mélenchon. Nous sommes donnés à 5%, je parie le double", prédit-il, même s'il annonce que "dimanche soir il sera difficile de comprendre la réalité nationale."
Interrogé pour savoir s'il pouvait appeler à voter pour l'UMP en cas de triangulaire avec le FN, Jean-Luc Mélenchon a été catégorique : "En aucun cas", a-t-il répondu, balayant de fait la possibilité d'un front républicain.
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