Mort de Charlie Kirk : Le Pen, Bardella, Maréchal... Comment a réagi l'extrême droite française

La mort de l'influenceur Charlie Kirk, abattu lors d'une réunion publique dans l'Utah, anime la toile depuis ce mercredi 10 septembre 2025. Malgré des prises de position parfois très extrêmes, l'ensemble de la classe politique américaine - républicains comme démocrates - a réagi à l'assassinat du célèbre influenceur âgé de 31 ans. 

En France, entre récupération politique et tacles contre la gauche et l'extrême gauche, la disparition brutale du trentenaire a surtout agité les milieux de la droite forte et de l'extrême droite. À commencer par Jordan Bardella.

"La rhétorique déshumanisante de la gauche et son intolérance alimentent la violence politique. Plus personne ne peut ignorer ce poison qui ronge nos sociétés démocratiques", a publié le président du Rassemblement national sur son compte X. 

Une "horreur" pour Marine Le Pen

Sans citer le nom de l'influenceur conservateur, Marine Le Pen a qualifié son assassinat d'"horreur". Car dans cette séquence, la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale a surtout pointé du doigt les échanges sur certains plateaux télé.

"Le plus atroce et le plus inquiétant est que certains sur des chaînes de télévision françaises justifient ces assassinats politiques. L’Arcom a sûrement d’autres journalistes de CNEWS à fouetter…"

Sarah Knafo propose Charlie Kirk pour le prix Sakharov

Après avoir adressé ses prières à la victime, Éric Zemmour a publié une vidéo de lui lors d'un débat avec Jean-Luc Mélenchon. Un poste accompagné d'une légende : "L'extrême gauche parle de nous comme d'un virus à éliminer. Cela ne m’étonne pas : dans leur camp on ne débat pas, on guillotine".

En déplacement au parlement européen, Sarah Knafo a, de son côté, proposé avec son groupe Charlie Kirk "pour le prix Sakharov, qui distingue les grands défenseurs de la liberté de pensée". Et d'ajouter : "Pourvu que les groupes européens s’unissent pour honorer sa mémoire et dire non à la violence".

Mais face au refus d'une partie du parlement de se lever pour rendre hommage à Charlie Kirk, le sang de l'eurodéputée n'a fait qu'un tour. "Quelle honte ! Avec les autres groupes de droite au Parlement européen, nous voulons honorer une minute de silence pour Charlie Kirk. La gauche refuse de se lever".

"Nous sommes tous Charlie !"

Si Éric Ciotti s'est contenté, pour sa part, d'un simple post "l'extrême gauche tue" sur son compte X, Marion Maréchal a, quant à elle, rendu un vrai hommage au militant trumpiste. "Avec un talent et un courage exceptionnels, ce militant conservateur américain ne cesse d’humilier l’extrême gauche et l’idéologie woke par son sens de la rhétorique, sa culture, son humour", a-t-elle écrit. 

Et de poursuite, en faisant référence à la France : "On l’a encore vu aujourd’hui dans nos rues, y compris avec des agressions physiques : ici comme aux États-Unis, la gauche radicale veut la guerre civile. Et va maintenant jusqu’à recourir de nouveau aux assassinats politiques. Mais nous ne reculerons pas."

Membre du mouvement de Marion Maréchal (Identité Liberté), Thibaut Monnier a lui tenté une formule : "Nous sommes tous Charlie !" Reste à savoir si le journal satirique appréciera. 

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