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Marine Le Pen lors de son discours de rentrée à Fréjus
Crédit : YANN COATSALIOU / AFP
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"Aujourd'hui les préfets n'ont plus qu'une seule activité, l'implantation des migrants", a affirmé Marine Le Pen lors de sa rentrée dimanche 16 septembre à Fréjus (Var). Elle s'en est prise avec virulence à la "folle politique immigrationniste" de l'Union européenne, creusant le sillon partagé avec ses alliés nationalistes qui ont le vent en poupe en Europe.
La présidente du Rassemblement national (RN) s'est exprimée devant quelque 800 militants réunis dans le théâtre de Fréjus. "Pour cette folle politique, qui exaspère une majorité de Français, l'argent coule à flots", alors qu'il "n'y a jamais eu d'argent pour les SDF". Elle s'en est prise aussi à Emmanuel Macron, soumis à cette politique selon elle, et qui "ne marche pas mais rame".
Le président, qui a endossé le rôle de premier adversaire des "nationalistes" en Europe, apparaît au coude à coude avec le RN dans un sondage Odoxa sur les élections européennes paru jeudi (21,5% pour LREM contre 21% pour le RN).
L'affaire des emplois fictifs au Parlement européen, pour laquelle Marine Le Pen est à nouveau convoquée par les juges en octobre, et le risque d'un nouveau procès sur le financement de ses campagnes en 2014 et 2015, "sont des persécutions", selon les dirigeants du RN. L'enquête sur les emplois fictifs a plombé les finances du parti, déjà très endetté. Les juges ont ordonné fin juin la saisie de 2 millions d'euros d'aide publique due au RN, craignant que le parti n'utilise cet argent pour rembourser ses dettes au lieu de payer d'éventuels dommages.
Bien qu'à court d'argent, le RN a présenté plusieurs tracts à Fréjus, dont l'un montre Marine Le Pen à côté de son allié italien devenu ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini. "Avec nous, l'Aquarius (bateau humanitaire interdit de venir en Italie, NDLR) n'accostera plus sur les côtes françaises", a promis Marine Le Pen, en référence à une décision controversée de Matteo Salvini, et en présence de représentants de la Ligue italienne et du FPÖ autrichien.
Maximilian Krauss, représentant des jeunes du FPÖ, a dénoncé à Fréjus "l'islamisation (du) continent", et plaidé pour "une renaissance des cultures". "Oui à l'Europe des peuples, non à l'Europe des technocrates et des spéculateurs", a déclaré le député de la Ligue Flavio di Muro.
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