863 voix de différence. C'est une courte victoire pour le socialiste Frédéric Barbier qui remporte l'élection législative partielle dans le Doubs, avec 51,43% contre 48,57% pour le Front national. "Je ne me réjouis pas, je ne pavoise pas. Ce succès je le dois aux forces républicaines", a déclaré Frédéric Barbier.
Bruno Le Maire estime que "cette élection doit servir d'électrochocs pour l'UMP". L'ancien candidat à la présidence de l'UMP déplore la "progression qui semble inexorable du Front national. Elle nous a fait perdre l'élection présidentielle de 2012. Elle nous fait perdre cette élection législative et nous menace pour les élections départementales et régionales. Nous devons combattre avec beaucoup plus de force le Front national".
Nous avons dégradé la parole politique à force de renoncements, de contradictions
Bruno Le Maire
Le député de l'Eure explique la progression du parti de Marine Le Pen par un manque de combativité. Il propose ainsi des solutions pour freiner leur avancée.
"Combattre le Front national, c'est d'abord reconnaître devant les électeurs, que depuis 30 ans, nous n'avons pas fait le travail qu'attendaient les Français. Nous n'avons pas résolu leurs problèmes. Nous avons dégradé la parole politique à force de renoncements, de contradictions et d'approximations. Il faut que la parole politique retrouve sa crédibilité", juge-t-il.
Autre solution pour endiguer l'avancée du Front national : "Il faut dénoncer le comportement du parti et les propositions de Marine Le Pen. On ne le fait avec assez de force. La sortie de l'euro sera la ruine de tous les épargnants français. Marine Le Pen c'est la capitulation de la France", assure Bruno Le Maire.
Allons vers des réponses concrètes, fortes, radicales sur certains points, plutôt que de faire de grandes déclarations
Bruno Le Maire
Le député UMP préconise pour le parti "un projet qui tient la route et qui se rapproche des Français. Allons vers des réponses concrètes, fortes, radicales sur certains points, plutôt que de faire de grandes déclarations qui ne seront pas suivies des faits".
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