Marche contre l’antisémitisme : quelles seront les personnalités politiques présentes ?

Autour des présidents du Sénat et de l'Assemblée Nationale, des représentants des cultes et des personnalités politiques.

Les anciens présidents français Nicolas Sarkozy et François Hollande quittent les lieux à la fin de la cérémonie nationale en l'honneur du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, en mars 2018.

Crédit : Philippe LOPEZ / AFP

MARCHE CONTRE L'ANTISEMITISME - Quelles personnalités participeront à l'événement ?

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"Une France où nos concitoyens juifs ont peur n'est pas la France" : voilà ce que dit le président Emmanuel Macron dans une lettre publiée aujourd'hui dans les pages du Parisien.

Le chef de l'État appelle à l'unité, alors qu'une marche va avoir lieu cet après-midi à Paris. Elle part des Invalides à 15 heures, et ralliera l'Assemblée nationale et le Sénat.

Emmanuel Macron ne s'y rendra pas, mais de nombreux élus y seront. On est loin de l'unité nationale espérée par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher qui ont organisé la marche. La classe politique est fracturée depuis le 7 octobre et l'attaque du Hamas. La participation du RN à la marche, annoncée à la hâte par Marine Le Pen, n'a rien arrangé : hors de question pour beaucoup d'élus de défiler aux côtés de la fille de Jean-Marie Le Pen, qui lui a été condamné pour propos antisémites.

À gauche, les socialistes, les communistes, les écologistes ont prévu un "cordon républicain" pour marquer leur différence. Les insoumis, eux, ont carrément boycotté : ils voulaient organiser leur propre manifestation dans la matinée à Paris, mais elle a été interdite hier soir par la préfecture. D'autres insoumis défileront en région.

Les organisateurs, le président du Sénat et la présidente de l'Assemblée Nationale, n'ont pas non plus envie de voir la photo du premier rang gâchée par les polémiques politiciennes. Autour d'eux, les responsables des cultes, Élisabeth Borne, d'anciens premiers ministres, les deux anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy. Il ne manquera finalement, derrière la banderole, qu'un certain Emmanuel Macron.

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