Dans une époque où la candidature de François Hollande pour 2017 semble de plus en plus contestée, c'est un Manuel Valls déterminé, et manifestement agacé, qui se présente sur le plateau du Grand Jury de RTL, LCI et Le Figaro ce dimanche 2 octobre. Lorsqu'on lui demande si l'actuel président doit se présenter à sa propre succession, le Premier ministre démarre au quart de tour. "Je suis venu ici pour casser la baraque", déclare-t-il d'ailleurs sans détour.
"Moi, je ne mise pas sur l'empêchement du président de la République ni sur la défaite de la gauche. La politique est une affaire de convictions, pas de sondages. (...) J'en ai assez qu'on choisisse à la place des Français. L'élection présidentielle, elle est en avril et en mai", rappelle le chef du gouvernement, comme pour rappeler que, selon lui, rien n'est joué.
Gouverner la France, c'est une grande fierté
Manuel Valls
"À partir du moment où la politique est une affaire de convictions, je veux, c'est mon rôle comme chef de la majorité, défendre le bilan de ce quinquennat, de mon action à la tête du gouvernement, pour la compétitivité des entreprises, rappeler que nous avons créé, depuis un an, 125.000 emplois, que les chiffres du mois d'août en matière de chômage n'étaient pas bon, mais ce qui compte pour moi, c'est la durée", lance-t-il. En temps voulu - ce qui ne semble selon lui pas être encore le cas -, Manuel Valls n'aura pas de peine à défendre le quinquennat Hollande qui tire à son épilogue.
"Je défendrai le bilan en faveur de l'école, redevenue la première priorité de la Nation, je défendrai mon bilan pour ce qui concerne la sécurité des Français. Si j'étais le président de la République aujourd'hui, je dirais 'je suis fier comme président de la République d'avoir sauvé le Mali, je suis fier d'avoir permis à la Grèce de rester dans la zone Euro, je suis fier de ce peuple français qui a manifesté sa résilience et sa capacité de résistance le 11 janvier 2015 et après tous les attentats. Nous avons retrouvé un coût du travail équivalent voire meilleure que celui de l'Allemagne", se félicite-t-il pêle-mêle. "J'en ai assez de cette gauche honteuse d'assumer les responsabilités du gouvernement dans un moment particulièrement difficile. Il est temps de dire que cela suffit d'être déprimé, d'être honteux. Gouverner la France, je l'éprouve, c'est une grande fierté."
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