Le contexte. Le 22 juin, le préfet de Paris a annoncé que la manifestation prévue le jeudi 23 juin à Paris serait interdite. Quelques heures plus tard, pourtant, elle a finalement autorisée, sur "un parcours proposé par le ministre de l'Intérieur" de la place de la Bastille au bassin de l'Arsenal. Comment expliquer cet imbroglio ? Serait-ce Manuel Valls qui a poussé les feux ? Ou bien François Hollande qui a joué un double jeu ?
Pour l'heure, beaucoup de questions restent en suspens. Ce que l'on sait en revanche, c'est que cette impression de cafouillage risque d'être dévastatrice pour le gouvernement. Encore une fois, comme après l'affaire Leonarda, la collégienne qui avait été expulsée de France en raison de la situation irrégulière de son père, on a le sentiment qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion et que François Hollande, en faisant demi-tout, a perdu le peu d'autorité qui lui restait.
Au final, même si l'Élysée commente cette machine arrière en évoquant l'art du compromis et de la synthèse de François Hollande, il ne faut pas s'y tromper : ce sont bien les syndicats qui ont gagné cette manche, même si le parcours de la manifestation sera réduit. Et si les manifestations du 23 juin se traduisent par des violences, l'exécutif aura perdu sur tous les tableaux : d'abord censeur, puis rattrapant le coup avec un volte-face, et enfin des violences qu'il n'aura pas pu empêcher.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte