Loi Travail : fallait-il autoriser le défilé ?

Florange, Leonarda, déchéance de nationalité. Et maintenant, la manifestation interdite puis autorisée 4 heures plus tard sur 1,6 km autour de la place de la Bastille avec 2.000 policiers mobilisés. Sur RTL, Jean Luc Mélenchon a estime que : "tout ça est irrationnel. On a l'impression qu'il y a une révolution de palais et qu'au sommet de l'État, on ne maîtrise plus ce que l'on fait". Pour Nicolas Sarkozy : "La CGT menace, le gouvernement obéit". Fallait-il autoriser un tel défilé ? Et quelle trace va laisser ce nouveau zig zag ?

"Cette histoire est tellement ridicule que s'en est gênant", estime Christine Ockrent. Pour la journaliste, "on a l'impression d'un désordre total", alors que le gouvernement aurait pu trouver un compris avant ce "marivaudage". Pour Éric Revel, "le grand perdant, c'est l’exécutif ". Le journaliste trouve pitoyable que la communication de l'Élysée doivent s'adapter à la situation pour prouver que le gouvernement à la situation en main. "Malgré tout, le bras de fer entre la CGT et le gouvernement restera une victoire pour Manuel Valls puisqu'il ne va pas retirer la loi", juge le journaliste.Pourtant, après cette "crise d'autorité", Manuel Valls "est dans un aveu de faiblesse absolument incroyable", estime Éric Revel.

On refait le monde : 
Philippe Besson, écrivain
Jean-Luc Mano, conseiller en communication
Christine Ockrent, journaliste
Éric Revel, journaliste