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Édouard Philippe fait la synthèse du grand débat, le 8 avril 2019 à Paris
Crédit : PHILIPPE LOPEZ / AFP
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En plein discours pour faire un premier bilan du grand débat national, Édouard Philippe a été contraint de se taire quelques secondes. La faute à un individu qui a perturbé le protocole de ce rendez-vous très attendu : "Monsieur Macron doit être poursuivi pour haute trahison (...) Nous voulons une VIe République", a-t-il hurlé, selon les propos rapportés par de nombreux journalistes présents sur place.
L'homme a rapidement et calmement été exfiltré de la salle du Grand Palais. Une sortie qui n'a guère perturbé le Premier ministre.
Du tac au tac, et avec une pointe d'ironie, Édouard Philippe a ainsi remercié ceux qui ont permis que ce grand débat national se tienne sereinement. "Je disais donc, merci à tous ceux qui ont choisi de faire en sorte que les réunions se passent dans l’ordre, et dans l’écoute".
Lors de ce discours, le Premier ministre a ainsi dressé les premières conclusions de ce grand débat national en faisant la synthèse alors qu'1,5 million de personnes ont pris part à ce rendez-vous sur le site internet dédié, grâce aux cahiers de doléances ou encore dans les réunions locales. "Nous sommes parvenus à une situation où hésiter serait pire qu’une erreur, ce serait une faute. Le besoin de changement est si radical que tout conservatisme, toute frilosité serait à mes yeux impardonnable", a conclu le pensionnaire de Matignon.
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