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"Les Russes trahiront leurs promesses" : au G20, Emmanuel Macron milite pour une implication de l'Europe dans le plan de paix en Ukraine

Emmanuel Macron veut éviter un bras de fer déséquilibré entre les Ukrainiens fragilisés et les Américains plus pressés que jamais de trouver un accord de paix pour la guerre en Ukraine.

Emmanuel Macron au G20, à Johannesburg en Afrique du Sud, le 22 novembre 2025

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

"Les Russes trahiront leurs promesses" : au G20, Macron milite pour une plus grande implication de l'Europe dans les négociations de paix sur la guerre en Ukraine

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Une réunion en Suisse est prévue, ce dimanche 23 novembre, afin d'éviter une capitulation de l'Ukraine. Des responsables ukrainiens, américains, européens, notamment français, sont attendus à Genève pour discuter du plan de Donald Trump qui vise à mettre fin au conflit. Il reprend plusieurs exigences de la Russie, notamment la cession de territoires ukrainiens.

En déplacement à Johannesburg en Afrique du Sud, au sommet du G20, Emmanuel Macron a milité pour une plus grande implication de l'Europe dans les négociations. L'idée est de tout faire pour éviter un bras de fer déséquilibré entre des Ukrainiens fragilisés d'un côté et des Américains plus pressés que jamais de l'autre. Voilà la mission des émissaires français, allemands, italiens et britanniques ce dimanche. Les Européens ont été jusqu'ici largement mis à l'écart par Donald Trump, alors même qu'ils font partie des premiers concernés, selon Emmanuel Macron.

"Ce plan stipule pour les Européens beaucoup de choses. Les actifs gelés sont détenus par les Européens. L'intégration européenne de l'Ukraine, c'est dans la main des Européens. Donc il y a beaucoup de choses qui ne peuvent pas simplement être une proposition américaine", a déclaré le chef de l'État.

Un tournant dans la guerre en Ukraine

Une proposition présentée pourtant comme une base de travail pour ne pas froisser l'allié américain. Mais c'est bien pour tenter de peser sur les négociations qu'Emmanuel Macron et ses homologues ont tout fait pour être autour de la table. L'objectif de rendre plus digeste la copie américaine, notamment sur le nombre de soldats que Donald Trump veut autoriser demain à l'Ukraine.

"On sait que s'il n'y a pas les éléments de la dissuasion, les Russes reviendront et trahiront leurs promesses", a expliqué Emmanuel Macron. Pour qu'une paix soit juste, "elle ne doit pas passer par une capitulation ukrainienne", ajoute un haut-gradé français, tout en reconnaissant que la guerre, elle, est peut-être à un tournant.

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