Quelques jours après avoir pris ses fonctions, Gabriel Attal doit déjà éteindre les polémiques. La première concerne des propos tenus par la ministre de l'Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, qui a tenté de justifier la présence de ses enfants dans le privé en évoquant sa frustration face au manque de remplacements dans le public. "Mes propos ont pu blesser", reconnaît-elle.
En déplacement à Dijon, le Premier ministre a volé à son secours en dénonçant "beaucoup d'hypocrisie" dans cette polémique. Les mots de la ministre n'ont pas simplement fait bondir les profs, mais aussi une partie de la majorité présidentielle.
"En une phrase, la ministre a cassé la confiance que Gabriel Attal avait mis six mois à construire avec les enseignants", déplore une figure de la majorité. Le Premier ministre a même été jusqu'à aborder l'affaire devant les caméras, assurant que "la ministre s'est exprimée en transparence sur les choix de sa famille" et que, si elle pointe les absences, celle-ci ne doivent pas être imputées aux professionnels de l'Éducation nationale.
Officiellement, l'entourage de Gabriel Attal ne fait pas de commentaire. Mais plusieurs sources indiquent à RTL qu'Amélie Oudéa-Castéra a bien été sermonnée par le nouveau chef du gouvernement et qu'elle a été priée de rectifier le tir avec un communiqué et un mea culpa dès samedi.
Proche-Orient - Les Nations unies déplorent les 100 jours du conflit qu'elles décrivent comme "une tache sur notre humanité". Les familles d'otages du Hamas se sont rassemblées à Tel Aviv, le 13 janvier et ont été rejointes par 120.000 personnes venues manifester leur soutien. Par ailleurs, 10.000 personnes ont également manifesté contre le Premier ministre israélien, jugé responsable de ne pas avoir anticipé l'attaque du Hamas.
Taïwan - La petite île appelle Pékin à respecter le résultat de l'élection présidentielle du 13 janvier dernier. Alors que le monde entier scrute la situation sur place, Lai Ching-te, le nouveau président de l'État insulaire, promet de combattre les menaces d'unification forcée.
La Réunion - Des rafales à plus de 200 km/h vont frapper l'ïle de la Réunion, qui est placée en alerte cyclonique orange, un phénomène inédit depuis dix ans. Elle pourrait même virer au rouge. "Préparez-vous à ce qui pourrait être un confinement", alerte le préfet.
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