La Première ministre tente de galvaniser ses troupes. Lundi 30 mai, Elisabeth Borne a appelé les candidats de la majorité aux législatives à "aller à la confrontation politique", en étrillant le Rassemblement national, dont le programme est "un assemblage d'idées trompeuses" et le "danger Nupes", qualifié de "mariage forcé" à gauche.
Dans son discours, la cheffe du gouvernement a épinglé le Rassemblement national (RN) et la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), estimant que "ces deux blocs extrêmes font assaut de mots forts pour masquer des idées courtes". "Le RN a changé de ton et de nom, mais il n'a pas changé de programme" qui "reste un assemblage d'idées trompeuses dont les conséquences seraient dramatiques pour notre pays", a-t-elle martelé devant es candidats de la majorité.
Faisant valoir sa qualité de "femme de gauche", Élisabeth Borne s'est aussi attardée sur "l'alliage hétéroclite à gauche sous la coupe de Jean-Luc Mélenchon", le leader des Insoumis, qui aurait "asservi les autres partis de gauche en les reléguant au rang de simples figurants". "C'est le mariage forcé de toutes les composantes de la gauche, au seul service des ambitions revanchardes de Jean-Luc Mélenchon", a-t-elle renchéri, évoquant son "malaise" et son "inquiétude pour le pays" face à ce rassemblement.
"La Nupes n'est pas le front populaire mais un front renversé qui prétend combattre le RN alors que certaines convergences sont troublantes", a ajouté la Première ministre, appelant à "dénoncer sur le terrain" ce "danger Nupes".
La cheffe du gouvernement a encouragé les candidats d'Ensemble! et plus particulièrement ceux qui sont "dans des circonscriptions de conquête". "Nous ne devons pas hésiter à aller à la confrontation politique", a plaidé Élisabeth Borne. "Penser que nous serons portés par la seule dynamique majoritaire issue de l'élection présidentielle serait une erreur", a-t-elle insisté, aux côtés du président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand.
Durant cette réunion, la Première ministre a été interpellée par une demi-douzaine de candidats, notamment sur l'intérêt encore mitigé des citoyens pour la campagne des législatives. "On a senti assez peu d'intérêt des électeurs, de l'abandon, de la colère", a décrit Violaine Richard, candidate dans la 4e circonscription du Vaucluse, avertissant face au "risque d'abstention fort" dans ce territoire où le RN et Reconquête! ont fait des scores élevés à la présidentielle.
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