En Direct
2 min de lecture
Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le 3 mai 2017
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Musclé et tendu. Voici comment l'on pourrait qualifier le débat de l'entre-deux-tours entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. "Le parti des affaires, c'est le vôtre, pas le mien", a lancé le candidat "En Marche !" à la candidate du Front national. "Le parti qui ne va pas devant les juges, c'est le vôtre, pas le mien. Vous n'êtes pas digne d'être garante des institutions car vous les menacez".
Emmanuel Macron s'est expliqué à plusieurs reprises sur la différence entre son patrimoine déclaré, faible au regard des revenus perçus à la banque Rothschild puis comme secrétaire général adjoint à la présidence de la République. "Il y a une pétition qui circule de professeurs d'université, d'avocats, qui (...) ne comprennent pas comment vous avez réussi à dépenser un Smic par jour", a insisté de son côté Marine Le Pen.
Emmanuel Macron souhaite mettre en place une "grande loi de moralisation de la vie publique". Cela passe par "l'interdiction pour les parlementaires d'exercer des activités de conseil parallèlement à leur mandat pour mettre fin aux conflits d'intérêts". Le candidat souhaite aussi qu'aucun élu ou ministre ne puisse embaucher un membre de sa famille. Il prône aussi l'interdiction du cumul de plus de trois mandats identiques successifs ainsi que l'interdiction de se présenter à une élection pour tous les détenteurs d'un casier judiciaire. L'ancien ministre de l'Économie souhaite que le président de la République présente son bilan national et européen devant le Congrès. Il souhaite aussi la suppression du régime spécial des retraites des parlementaires qui seront rattachés au régime général.
Comme l'ancien ministre de l'Économie, qui veut réduire d'environ un tiers le nombre de députés et de sénateurs, Marine Le Pen souhaite "abaisser le nombre de députés à 300, contre 577 aujourd'hui et le nombre de sénateurs à 200 contre 348. De façon plus général, la candidate du Front national souhaite organiser "un référendum en vue de réviser la Constitution et conditionner toute révision future de la Constitution à un référendum", peut-on lire dans son programme. Autre point : "Permettre la représentation de tous les Français par le scrutin proportionnel à toutes les élections. À l’Assemblée nationale, la proportionnelle sera intégrale avec une prime majoritaire de 30% des sièges pour la liste arrivée en tête et un seuil de 5% des suffrages pour obtenir des élus".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte