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François Fillon lors de sa conférence de presse mercredi 1er mars 2017
Crédit : Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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François Fillon s'est exprimé ce mercredi 1er mars à 12h30, au cours d'une
conférence de presse très attendue. Le candidat de la droite, qui est convoqué
le 15 mars prochain devant un juge d'instruction avec une éventuelle mise en
examen dans l'affaire des emplois présumés fictifs, a annoncé qu'il ne
renoncerait pas à se présenter à l'élection présidentielle. "Je ne céderai pas,
je ne me rendrai pas, je ne me retirerai pas. J'irai jusqu'au bout parce
qu'au-delà de ma personne, c'est la démocratie qui est bafouée", a lancé l'ancien Premier ministre.
François Fillon contre-attaque, alors que sa campagne est largement
perturbée. Il a ainsi dénoncé un "assassinat politique". "C'est un assassinat,
en effet, mais par ce déchaînement disproportionné, le choix du calendrier, ce
n'est pas moi seulement que l'on assassine, mais aussi l'élection
présidentielle. C'est la voix des millions de Français qui désirent une
alternance qui est muselée, c'est la liberté du suffrage et la démocratie qui
sont percutées", a-t-il encore ajouté. François Fillon a quitté le pupitre sous les applaudissements de son équipe, avec notamment Bruno Retailleau, Valérie
Pécresse et François Baroin.
- François Fillon est convoqué le 15 mars par les juges, pour répondre des
soupçons de détournement de fonds public, d'abus de biens sociaux et de trafic
d'influence. Le candidat de la droite peut ressortir de cette entrevue sous le
statut de témoin assisté. Son épouse Penelope et ses enfants sont convoqués le
18 mars.
- François Fillon devait se rendre au Salon de l'Agriculture en début de
matinée, avant de renoncer au dernier moment. Les réactions étaient contrastées
parmi les exposants. "Il n'a pas compris. Ce qui choque, c'est le travail de sa
famille, il met un rideau de fumée", estime un agriculteur. "C'est du
harcèlement, un montage politique contre lui", pense un autre.
- Les juges d'instruction en charge de l'affaire des emplois présumés fictifs
sont des magistrats indépendants. Serge Tournaire, nommé en début de
semaine, n'a pas réputation d'être politique. D'après Élisabeth Fleury, "les
juges ont été convaincus par travail d'enquête du parquet national financier.
Là, le timing est particulier, donc ils ont pris les devants".
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