Le Debrief du Grand Jury du 7 septembre 2014 - Nathalie Kosciusko-Morizet

"Ce n'était pas simple" pour Nathalie Kosciusko-Morizet estime Jérôme Chapuis, car "il fallait qu'elle assure la bande-annonce du retour de Nicolas Sarkozy, sans trop en dire sur la ligne politique". 

"Je ne l'ai pas trouvée extraordinairement en forme", a jugé pour sa part Eric Revel, estimant qu'"il est loin le temps où les éléments de langage de l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy étaient rodés, précis".

Nathalie Kosciusko-Morizet a alerté tout au long de l'émission sur la situation du pays qu'elle juge "extrêmement grave". Pour Alexis Brézet, "elle est coincée car elle dit 'tout va mal, c'est la faute de Hollande', mais la question c'est, qu'est ce qu'on fait maintenant ? (...) Et là, elle manque d'arguments"

Autre question largement évoquée, celle d'une démission du président de la République, qui fait face à un record d'impopularité, et d'une dissolution de l'Assemblée nationale. La députée de l'Essonne a rejeté ces options, parce que selon Alexis Brézet,"il y a un côté coup de force qu'elle ne peut pas assumer". Cependant, note Eric Revel, si dissolution il y a, "on ne voit pas comment l'UMP pourrait refuser (...) d'aller à Matignon alors que Marine Le Pen est prête". 

Tout le monde sait que si Nicolas Sarkozy revient, ce n'est pas pour le plaisir de s'installer dans les locaux de l'UMP

Alexis Brézet

À lire aussi

remaniement ministériel

Nouveau gouvernement : Nathalie Kosciusko-Morizet a-t-elle le profil pour Matignon ?

Le retour de Nicolas Sarkozy a été évidemment débattu pour celle qui fut sa porte-parole en 2012, mais "NKM" a préféré employer le terme de "nouveau départ". À ce sujet, la candidate malheureuse à la mairie de Paris a jugé que son retour était avant tout nécessaire pour l'UMP, même si ses ambitions présidentielles ne font guère de doute. Pour Alexis Brézet, "tout le monde sait que si Nicolas Sarkozy revient, ce n'est pas pour le plaisir de s'installer dans les locaux de l'UMP".