Le Débrief du Grand Jury du 20 avril 2014 - Yves Jégo
Les journalistes Yaël Goosz, Christophe Jakubyszyn et Yves Thréard ont débriefé le passage du président par intérim de l'UDI au "Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI".
Premier Grand Jury pour le nouveau président par intérim de l'UDI, Yves Jégo. Pour Yaël Goosz, Yves Jégo s'affiche comme le représentant d'un "centre qui se cherche une place entre le PS et l'UMP avant les élections européennes du 25 mai".
Yves Jégo a été "assez précis (...) très à l'aise, très construit dans ses réponses", note Yves Thréard. "Il était plutôt assez percutant et j'ai trouvé que ça donnait une image assez sympathique", analyse le journaliste du Figaro.
Christophe Jakubyszyn souligne lui "l'appel d'air" créé par le départ de Jean-Louis Borloo qui profite à un certain nombre "de second couteaux", dont fait partie le maire de Montereau (Seine-et-Marne). "Beaucoup doivent se dire 'François Hollande était bien à 3%, 18 mois avant l'élection présidentielle, la place est libre."
L'affaire Morelle, une nouvelle tâche sur "la République exemplaire" prônée par François Hollande, a été bien gérée par Yves Jégo, juge Yves Thréard. "Là, il ne frappe pas comme un sourd. Il dit 'la gauche est complètement déconnectée', il ne s'en prend pas à un homme, mais à un système."
Il contribue à une promotion du Front national assez singulière
Yves Thréard
Yves Jégo, un européen convaincu qui a trouvé sa cible : Marine Le Pen, qu'il assimile à une enfant du fascisme. "Il contribue à une promotion du Front national qui me parait assez singulière", relève Yves Thréard rappelant le dernière ouvrage du président par intérim de l'UDI : Marine Le Pen arrivera au pouvoir, sauf si...
Christophe Jakubyszyn souligne lui davantage les charges répétitives du député contre l'UMP, et ce, malgré l'appel à des primaires élargies à l'UDI en 2017. "Il a été dur avec l'UMP, sur les têtes de liste pour les élections européennes, mais aussi avec la politique européenne proposée par l'UMP."
"Avec une phrase très dure prononcée par le député, embraye Yves Thréard : "Voter pour l'UMP, c'est voter nulle part".
