"On ne va pas laisser les enfants du fascisme détruire l'Europe", dit Yves Jégo

"L'Europe s'est construite sur les ruines du fascisme, on ne va quand même pas aujourd'hui laisser les enfants du fascisme détruire l'Europe". Sans le désigner nommément, Yves Jégo s'en est pris dimanche au Front national accusé, selon lui de "détruire le modèle européen".

"Soit on va dans le sens de Marine Le Pen, a expliqué le maire de Montereau (Seine-et-Marne) et on se renferme derrière nos frontières en pensant qu'elles seront mieux défendues, et c'est une fiction ! Soit on va vers ce que nous proposons : une politique européenne commune partagée, migratoire, basée sur des quotas."

"On ne va pas laisser, a-t-il poursuivi, s'enfermer les Français derrière leurs frontières, mourir face à la mondialisation alors que la France, la jeunesse aspire à cette internationalisation. Donc oui il faut faire aimer l'Europe", a martelé l'auteur du livre Marine Le Pen arrivera au pouvoir, sauf si...
À un mois des élections européennes, qui se dérouleront du 22 au 25 mai, Yves Jégo s'est dit pour une "Europe de la convergence sociale et fiscale mais aussi pour une Europe démocratique."

Nous voulons un président de l'Union européenne élu au suffrage universel

Yves Jégo

"Nous voulons un président de l'Union européenne élu au suffrage universel", a proposé Yves Jégo. "Il s'agirait dans un premier temps de le faire élire par les parlements des 28 pays de l'Union européenne, a détaillé Yves Jégo, en fusionnant le président du Conseil et de la Commission européenne." 

Selon lui, "il serait idéal que dans 5 ans on puisse voter pour un président de l'Europe. Ça changerait tout (...) et garantirait aux Français l'efficacité de l'Europe."