"François Bayrou, le grand retour", c'est le titre qu'aurait pu donner Jérôme Chapuis, Eric Revel et Alexis Brézet au Grand Jury du dimanche 4 mai.
"Si on se replonge huit mois en arrière c’était un homme seul, le paria, le traître, il n'avait quasiment plus de parti, il n'avait pas d'élus, il n'avait pas de mandat ... aujourd'hui il est revenu dans le jeu grâce à l'accord avec Borloo, il est devenu le maire de Pau, et finalement aujourd'hui il se retrouve comme seul leader potentiel de cet espace central", décrit Alexis Brézet (Le Figaro).
Eric Revel (LCI), lui, a apprécié l'énergie du président du MoDem : "Je l'ai trouvé extrêmement en forme François Bayrou, répondant avec humour, se laissant couper la parole ce qui n'est pas forcément évident...", le journaliste de LCI a également souligné son retour en force, y compris au sein de la famille politique du centre.
"Ce que je retient quand même c'est cette idée c'est que le MoDem c'est tout petit au sein de ce grand centre, et aujourd'hui on a l'impression que c'est le président de l'association qui va lancer une OPA sur la société anonyme qui est beaucoup plus grosse que lui, c'est plus que de la résurrection"
Aujourd'hui on a l'impression que c'est le président de l'association qui va lancer une OPA sur la société anonyme qui est beaucoup plus grosse que lui, c'est plus que de la résurrection
Les trois journalistes ont également remarqué la volonté du nouveau maire de Pau de se démarquer de François Hollande, pour qui il avait pourtant appelé a voter il y a deux ans. Même si il est moins dur envers le nouveau premier ministre Manuel Valls, François Bayrou n'a en effet pas exclu la possibilité d'une dissolution si la majorité à l'Assemblée venait à manquer au gouvernement.
"Il dit un peu de bien de Manuel Valls, mais en même temps si la majorité venait à manquer au gouvernement il serait hors de question que le centre serve de supplétif à Manuel Valls pour lui apporter une majorité", décrit Eric Revel. "Il y a quand même une volonté martelée de se ré-ancrer du côté du centre droit", résume t-il.
Enfin, les trois journalistes ont remarqué les ambiguïtés du discours de François Bayrou concernant l'Europe, et notamment concernant le dossier du rachat d'Alstom, pour lequel il soutient Siemens.
" François Bayrou dit quand même être pour un grand groupe Européen de l'énergie
alors qu'il promeut une commission à Bruxelles qui n'a jamais mis en
place une direction de l'énergie", analyse Eric Revel.
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