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La région Occitanie porte plainte après des menaces de mort contre sa présidente

La région Occitanie a indiqué avoir porté plainte pour "outrage" et "menaces de mort" envers sa présidente Carole Delga.

L'ancienne secrétaire d'État Carole Delga (PS) est arrivée en tête du second tour des élections régionales en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon
Crédit : Margot Lhermite
Clarisse Martin & AFP
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L'ancienne ministre de François Hollande Carole Delga, par ailleurs présidente de la région Occitanie, a fait l'objet d'un courriel injurieux, après une altercation avec un élu Front national lors d'une assemblée régionale. Mardi 7 février, la région Occitanie a porté plainte à Toulouse pour "outrage à une personne chargée d'une mission de service public" et "menaces de mort matérialisée par écrit, image ou autre objet" envers sa présidente

Carole Delga a reçu ce message anonyme vendredi 3 février, sur sa boîte mail de la région, envoyé par le biais d'un formulaire de contact. Le message fait référence à l'altercation survenue le matin même, avant de menacer les "socialos de merde" et les proches de la présidente socialiste. Lors de cette assemblée plénière à Montpellier, Carole Delga, sortie temporairement, de la salle était revenue dans l'hémicycle au moment où l'élu frontiste du Lot, Emmanuel Crenne, lançait : "Mon arrière-grand-père a fui le fascisme en Italie [...] et figurez-vous que mon grand-oncle est mort fusillé par les SS alors que vous, les socialistes, vos prédécesseurs ont voté les pleins pouvoirs à Pétain", selon l'enregistrement vidéo des débats posté sur le site de la région. 

Carole Delga s'était alors dirigée vers l'élu et avait saisi son micro pour lui enlever, avant de suspendre la séance. "Cet incident est l'incident de trop", a-t-elle déclaré à la reprise, en l'absence des élus FN, dénonçant des "comportements inadmissibles de certains élus", "depuis un an", et une "stratégie politique pour faire le 'buzz'", selon son service de presse. Dans la foulée, les élus FN avaient dénoncé une "agression", un "scandale" et une "honte", parlant notamment sur Twitter d'une "dictature socialiste". Louis Aliot, vice-président du FN a évoqué des "menaces et intimidations [...] inadmissibles, détestables, lâches et méprisables." 

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