Voté de peu. Il était 22h, mardi 9 février, lorsque 332 députés, plus nombreux que la veille, ont validé l'article 2 controversé qui inscrit la déchéance de nationalité dans la Constitution pour les auteurs de crimes et délits terroristes. À l'arrivée, un faible écart entre les pour et les contre, qui signe donc une petite victoire pour l’exécutif de François Hollande. La victoire est là, mais elle est serrée avec à peine 14 voix d'écart (162 pour, 148 contre et 22 abstentions). À la sortie Manuel Valls a tenté de faire bonne figure et jure qu'il reste serein pour la suite. "J'attends évidemment avec confiance la révision constitutionnelle, je l'espère dans quelques semaines en congrès, à Versailles", a-t-il affirmé.
Et pourtant, lorsqu'on regarde les chiffres, impossible à ce stade de réunir les 3/5e nécessaires à la révision constitutionnelle. La gauche est déchirée et la droite est divisée. Une situation que regrette avec amertume le centriste Jean-Christophe Lagarde, qui a voté pour la déchéance, sans trop d'espoir. "Il n'y a pas de congrès possible, parce que des députés ont accepté de dire 'on peut être combattant contre les valeurs de la République, mais pouvoir rester Français'", a-t-il expliqué.
Prochaine étape, ce mercredi après-midi. Les députés vont devoir approuver l'ensemble du texte, même si le Sénat, majoritairement à droite a déjà promis de le détricoter.
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