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Emmanuel Macron, le 14 novembre 2019
Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
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En pleine crise sur la réforme des retraites, des responsables de gauche ont relativisé ce dimanche 22 décembre le renoncement d'Emmanuel Macron à toucher sa future pension d'ancien chef de l'Etat. Ces derniers estiment en effet que c'est "un luxe que tout le monde ne peut pas se payer" ou encore "une décision qui n'a rien d'"extraordinaire".
"Que le président de la République, les ministres, les parlementaires soient alignés au régime général, c'est la moindre des choses", a de son côté salué le secrétaire national du PCF et député Fabien Roussel dans l'émission Le Grand rendez-vous sur Cnews et Europe 1. "Qu'on mette fin à ce type de privilège, enfin !" a-t-il poursuivi.
Il estime également qu'au moment de partir à la retraite, il pourra bien se passer de cette pension "parce qu'il en aura les moyens", a-t-il critiqué, après avoir "touché 2,4 millions en 18 mois à la banque Rothschild" et s'être supprimé l'impôt sur la fortune qu'il payait, au moment de son arrivée au pouvoir.
Valérie Rabault, députée de Tarn-et-Garonne et présidente du groupe PS à l'Assemblée nationale a quant à elle évoqué une "drôle de façon de présenter les choses" de la part de l'Élysée : "1. Le Gouvernement veut supprimer les régimes spéciaux 2. Le régime de retraite du Président de la République est en quelque sorte un régime spécial 3. Donc y a-t-il quelque chose d'extraordinaire à s'appliquer ce qu'on préconise pour les autres ?", s'est-elle demandé sur Twitter.
L'ancienne ministre socialiste Ségolène Royal a pour sa part considéré que "la vraie question c’est de savoir s’il renonce à retourner après l’Elysée dans le monde du business mondialisé avec les énormes retraites chapeaux qui vont avec et dont les montants sont sans commune mesure...".
De son côté, l'Élysée a confirmé ce samedi 21 décembre qu'Emmanuel Macron renonçait par avance à sa future retraite d'ancien président de la République, équivalente au salaire d'un conseiller d'Etat, soit 6.220 euros bruts mensuels, devenant ainsi le premier président à renoncer au bénéfice de la loi du 3 avril 1955. Le chef de l'État, qui a fêté ses 42 ans ce samedi, a également décidé de ne pas siéger à l'avenir au Conseil constitutionnel dont les anciens présidents sont membres de droit à vie, avec une indemnité de 13.500 euros. Un choix qu'avait également fait son prédécesseur François Hollande.
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