Jean-François Copé était l'invité du "Grand Jury"

La route est encore longue pour le candidat Copé. Christian Jacob soutient le camp Sarkozy, le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne, l'un de ses plus proches collaborateurs à l'Assemblée, a annoncé qu'il se ralliait à Alain Juppé... Et son intervention lors du premier débat de la primaire n'a pas convaincu. En résumé, le maire de Meaux, candidat à la primaire de la droite en vue de la prochaine présidentielle, est un peu seul dans sa campagne. Dans les sondages, celui-ci parvient à 2% d'intentions de vote au premier tour de la primaire des Républicains, qui se tiendra le 20 novembre prochain. "Les choses peuvent tellement changer, je propose qu'on attende un peu", martèle ce dernier, confiant.

"Il a trop de casseroles", estiment pourtant certains sympathisants. Sur le terrain, on ne veut plus entendre parler de Jean-François Copé, et encore moins d'un Jean-François Copé président. Lors du premier débat de la primaire, organisé par RTL, TF1 et Le Figaro, celui-ci n'a pas convaincu. Il a tout de même profité de l'occasion pour s'exprimer sur l'affaire Bygmalion et régler ses comptes sur cette affaire qui l'a écarté, un temps, de la vie politique. "Cette primaire, elle est l'occasion de mettre les pieds dans le plat", affirme-t-il.