Primaire Les Républicains : Sarkozy dégringole, Juppé large vainqueur, selon notre sondage

Dégringolade pour Nicolas Sarkozy, un peu plus d'un mois avant la primaire de la droite. Selon le sondage Kantar-Sofres - OnePoint pour RTL, LCI et Le Figaro, l'ancien président de la République est en grande difficulté. Le pronostic de victoire à la primaire Les Républicains porte Alain Juppé vainqueur (44% des voix), loin devant Nicolas Sarkozy (15%), Bruno Le Maire et François Fillon complètent le podium (3%). 

Ce pronostic est basé sur les réponses de 8.023 interviewés, dont 32% se disent toutefois "sans opinion", signe d'un engouement en demi-teinte pour ce premier rendez-vous aux urnes. Pour cette partie du sondage, regroupant des sondés de tous bords politiques et parfois tout à fait désintéressés de la primaire, Alain Juppé gagne 8 points, Nicolas Sarkozy, lui, en perd 5.

Des intentions de votes significatives

Sur les 586 interviewés ayant exprimé leur certitude de voter au premier tour, 42% ont l'intention d'élire Alain Juppé comme candidat de la droite. 28% veulent voter pour Nicolas Sarkozy, 11% pour Bruno Le Maire comme pour François Fillon. Nathalie Kosciusko-Morizet se stabilise à 4%. Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson, eux, se trouvent à 2% d'intentions de vote chacun. 

Dans un tel contexte, le second tour est encore plus significatif avec Alain Juppé qui remporterait largement la primaire de la droite avec plus de 62% des intentions de vote. L'ancien président de la République n'obtenant que 38% des intentions de vote des 611 personnes assurées d'aller voter dans ce contexte.. L'écart se creuse entre les deux candidats et passe ainsi de 18 points en septembre à 24 points au mois d'octobre.

Sarkozy toujours devant chez Les Républicains

Chez les sympathisants Les Républicains, le décor reste différent puisque Nicolas Sarkozy est une nouvelle fois le favori aux urnes... De peu toutefois. Descendu à 40% dans les intentions de vote (-5 points), il est rejoint par Alain Juppé (32%) qui rattrape progressivement son retard au sein des sympathisants Les Républicains. Le maire de Bordeaux gagne ainsi 2 points alors que Bruno Le Maire reste à 12%, devant François Fillon (11%).

Pour le second tour, 611 personnes, tous partis confondus, ont été interviewées car elles envisagent de se déplacer aux bureaux de vote pour ce deuxième volet de l'élection du candidat de la droite. Et l'écart se creuse au profit d'Alain Juppé. Celui-ci rallie 62% des voix, contre 38% pour Nicolas Sarkozy. Au second tour, mais dans le camp des Républicains uniquement, Nicolas Sarkozy l'emporte comme au premier tour, avec 52% des voix cette fois. Il perd tout de même 3 points, quand Alain Juppé en gagne trois. Le maire de Bordeaux parvient ainsi à 48%, soit 4 points de moins que son principal rival dans la primaire.

Une motivation des électeurs en demi-teinte

30% des 8.023 sondés se disent "pas du tout intéressés" par cette primaire. 44% se disent toutefois intéressés - 16% "beaucoup" et 28% "assez" - par le scrutin. Du côté des partis, sans surprise, les sympathisants Les Républicains (LR) et de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI) sont les plus intéressés. Les premiers se disent intéressés pour 74% d'entre eux, les seconds pour 70%. Fait plus surprenant, 45% des socialistes affirment qu'ils suivront également la dernière ligne droite de cette primaire. Enfin, 70% des personnes ayant voté Nicolas Sarkozy en 2012 se sentent concernées.

Les votants à la primaire affirment avoir l'intention d'exprimer d'abord leur soutien à un candidat (76%) quand 20% souhaitent, par ce vote, exprimer leur refus à un candidat. De manière globale, sur les 8.023 personnes sondées, 72% excluent d'aller voter. Les votants seraient 7,3% au premier tour, soit 3,2 millions d'électeurs environ, et 7,6% au second tour, soit 3,3 millions environ, à se déplacer dans les nombreux bureaux de vote mis en place p

Enquête réalisée par Internet du 30 septembre au 7 octobre 2016 auprès d’un échantillon de 8.023 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 611 personnes tout à fait certaines d’aller voter à la primaire de la Droite et du Centre. Méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne de référence) et stratification par région et catégorie d’agglomération.

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