"Je ne suis pas favorable à une dissolution", affirme Gérard Larcher

Interrogé sur le plateau du 20h de France mardi 2 septembre, le président du Sénat, Gérard Larcher, a dit qu'il partageait le "diagnostic" de François Bayrou sur la dette en France, mais s'est dit "étonné par la méthode" du Premier ministre, qui a soumis son gouvernement à un vote de confiance le 8 septembre. 

Nicolas Sarkozy a affirmé dans une interview, mardi 2 septembre, que la dissolution de l'Assemblée nationale était le seul moyen de résoudre la crise politique. "On a vu les résultats de 2024", a répondu Gérard Larcher, qui a ajouté : "je ne crois pas qu'on aura une clarification sur une nouvelle dissolution. D'ailleurs, les analyses et les sondages nous démontrent qu'on aura encore une nouvelle complexification".

"Je ne suis pas favorable, a priori, à une dissolution. J'espère que le président nous consultera, qu'il le fera un peu plus longuement que la fois dernière, parce qu'il a l'obligation constitutionnelle de consulter la présidente de l'Assemblée nationale et le président du Sénat", a-t-il expliqué. "Je n'y suis pas favorable", a martelé Gérard Larcher. "Je ne suis pas certain qu'une nouvelle dissolution conduise à une clarification", a conclu le président du Sénat.