"Être méchants avec les méchants et gentils avec les gentils". C'est ainsi que Gérald Darmanin a résumé dans les grandes lignes le projet de loi immigration, présenté par le gouvernement. Le texte met l'accent sur l'insertion professionnelle. "Il faut que le travail redevienne un facteur d'intégration et d'émancipation", a déclaré le ministre du Travail Olivier Dussopt.
Ce dernier veut par exemple mettre fin - sous conditions - au délai de carence qui empêche les demandeurs d'asile de travailler pendant leurs six premiers mois en France.
Faut-il ou non régulariser les sans papiers dans les secteurs qui sont en pénurie de main d'œuvre ? Edwige Diaz, députée RN de la Gironde et invitée à l'antenne de RTL, a estimé que "cette proposition du gouvernement est ni plus ni moins qu'une manœuvre qui vise à masquer l'incapacité de Gérald Darmanin à faire exécuter les OQTF". Elle a ajouté : "Comme il n'arrive pas à faire exécuter ces obligations de quitter le territoire français, rien de mieux pour qu'il y ait moins de clandestins sur le territoire national de les régulariser. Comme ça, ils ne sont plus des clandestins".
Invité au micro de RTL, Marc Ferracci, vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale a expliqué : "Il y a des besoins et des pénuries de main d'œuvre dans l'économie française à laquelle on ne sait pas répondre. A court terme, le gouvernement a dépensé comme jamais dans les cinq dernières années pour former les demandeurs d'emploi. Le gouvernement a fait voter au début du mois d'octobre une loi sur l'assurance chômage qui durcit les conditions d'indemnisation pour les rendre plus incitatives au retour à l'emploi. Le Front national ne l'a pas voté, donc nous n'avons pas de leçon à recevoir en matière de réponse aux pénuries de recrutement".
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