INVITÉE RTL - Remaniement : Amélie Oudéa-Castéra n'a "pas été reçue" par Emmanuel Macron

Le possible remaniement ministériel est dans toutes les têtes. Invitée sur le plateau du Grand Jury RTL, Le Figaro, Paris Première, M6, ce dimanche 7 janvier, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a réagi à ces rumeurs. "Personne n'est propriétaire de son ministère", a assuré l'ancienne joueuse de tennis. 

La ministre des Jeux olympiques et paralympiques est très attendue cette année. Pour autant, Amélie Oudéa-Castéra reste prudente sur son cas personnel. Est-ce que l’ex-directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT) sera encore au gouvernement la semaine prochaine en cas de remaniement ? "On verra", a-t-elle répondu au micro du Grand Jury. "Je suis extrêmement rivée sur cet objectif [des Jeux olympiques]. Il n'y a pas d'espace ou de place pour la gamberge", a également confié Amélie Oudéa-Castéra à près de 200 jours du début de l'événement.

Plusieurs ministres se sont entretenus avec Emmanuel Macron la semaine dernière. "Je n'ai pas été reçue par le président de la République", a indiqué la ministre des Sports. "Mais encore ce matin, nous échangions sur toute une série de détails autour de l'organisation des Jeux", a déclaré Amélie Oudéa-Castéra sur le plateau du Grand Jury.

Élisabeth Borne, "une femme courageuse"

Si Emmanuel Macron venait à acter ce remaniement, Élisabeth Borne pourrait bien en faire les frais. Un départ de la Première ministre n'est pas à exclure. Amélie Oudéa-Castéra a rendu un hommage appuyé à l'actuelle locataire de Matignon. "J'ai toujours très bien travaillé avec Élisabeth Borne. C'est une femme courageuse, extrêmement courageuse, qui a été d'un grand soutien dans le déploiement de notre feuille de route", a salué la ministre des Sports. 

"Le principe et le timing de ce remaniement appartiennent au président de la République. Il fera ce choix ou pas avec ses intuitions, son intelligence, son ambition pour le pays et en maître des horloges", a poursuivi Amélie Oudéa-Castéra. Les noms de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Julien Denormandie, ancien ministre de l'Agriculture, sont notamment évoqués du côté de Matignon.