C'est l'enjeu de la journée de ce lundi : faire tomber le gouvernement. Deux motions de censure, l'une transpartisane du groupe Liot et l'autre du RN, seront mises successivement au vote en fin de journée. Si la barre de la majorité absolue de 287 voix est atteinte, alors le gouvernement sera contraint de démissionner. Dans ce scénario, de nouvelles élections législatives seront organisées. Si le RN arrive en tête, Marine Le Pen l'affirme ce lundi 20 mars sur RTL : "Je n'irais pas à Matignon".
"Nous avons très largement un nombre de profils pour être Premier ministre. J'ai été trois fois candidate à la présidentielle, peut-être le serais-je d'ailleurs une 4e fois, la décision n'est pas encore prise. Je n’ai absolument pas peur du pouvoir, je l’attends avec impatience pour pouvoir démontrer aux Français que nous sommes capables de porter les réformes qu'ils attendent", dit-elle.
Alors que la balle est dans le camps des Républicains pour voter ces motions de censure, le président du RN Jordan Bardella a indiqué vendredi que son parti "ne présentera(it) pas de candidats dans les circonscriptions où les députés LR voteront" la censure en cas de démission du gouvernement. Cette proposition, "il a raison de la faire", estime Marine Le Pen.
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