INVITÉ RTL - Union de la gauche : "La Nupes n'a pas permis de gagner", relève Fabien Roussel

Invité de RTL Soir ce jeudi 6 avril, Fabien Roussel souhaite que la mobilisation contre la réforme des retraites incite "toutes les forces de gauche" à faire bloc contre l'extrême droite.

Fabien Roussel était l'invité de RTL.

Crédit : RTL

RETRAITES - Fabien Roussel est l'invité de Julien Sellier

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Ce jeudi 6 avril marque la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites depuis son adoption à l'Assemblée. Alors que trois Français sur quatre pensent que la réforme sera appliquée, d'après un sondage Harris-RTL, Fabien Roussel, leader du Parti Communiste, ne croit pas que le fatalisme puisse gagner, malgré un front de gauche fragilisé.

Une mobilisation que le secrétaire général du PCF a peur de voir dégénérer : "Il y a cette radicalité, mais aussi le risque démocratique où la confiance soit totalement rompue entre les Français et la politique !" Une rupture démocratique qui aujourd'hui pourrait conduire Marine Le Pen au pouvoir.

Si Fabien Roussel reste prudent à l'égard de ces sondages, il rappelle que les forces de gauche et les organisations syndicales ont défendu de nombreuses propositions communes afin d'améliorer le système de retraites. Mais depuis quelques jours, des tensions existent au sein du groupe, notamment à la suite des propos de Fabien Roussel qui appelait à une union plus large.

"La Nupes est dépassée" d'après Fabien Roussel

"La Nupes nous a permis de doubler le nombre de députés, mais elle n'a pas permis de gagner." Aujourd'hui, le combat de Fabien Roussel est de gagner le vote des 26 millions d'absentéistes aux dernières élections législatives et même ceux des partisans de Marine Le Pen.

Des propositions que le leader du Parti Communiste invite à ne pas prendre comme des attaques contre la Nupes, qu'il juge aujourd'hui dépassée et veut élargir : "Je n'ai qu'une volonté : faire une union de la gauche la plus large possible pour empêcher la victoire de l'extrême droite", explique Fabien Roussel. Construire une majorité afin de "gouverner et changer la vie des Français" sans toutefois se positionner comme les "champions de l'opposition".

Quant à accueillir tous les partis de gauche sans distinction, là encore, l'élu est clair : "Il faut y aller les bras ouverts, sans sectarisme. L'objectif est de battre l'extrême droite et donc d'être ambitieux."

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