La scène fait réagir fortement à gauche, au point de créer des tensions entre les différents partis. Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européennes, a été pris à partie lors du cortège du 1er mai à Saint-Étienne. À leur arrivée aux abords du cortège, Raphaël Glucksmann et son entourage ont été pris à partie aux cris de "casse-toi", "social traître", par des manifestants et visés par des jets de projectiles de peinture.
Invité de RTL ce mercredi 1er mai, le patron des communistes Fabien Roussel a tenu à être ferme à la suite de cet acte. "Je le regrette, et je l'ai tout de suite exprimé, comme tous les responsables de gauche", a précisé l'ancien candidat à la présidentielle. "C'est une bonne chose que nous soyons clairs sur ce type d'incidents, qui ne doivent pas avoir de place dans les manifestations du 1er mai", a ajouté le député du Nord.
Quelques heures plus tard, sur X (ex-Twitter), des militants du "PC42" ont revendiqué l'acte envers Raphaël Glucksmann, avant que la publication soit supprimée. "Il n'y a personne du Parti communiste français qui a revendiqué cet acte", assure Fabien Roussel. "Si tel était le cas, ils n'ont rien à faire dans notre organisation. Nous sommes clairs sur ce sujet (...) J'ai condamné, je regrette, c'est inadmissible", a-t-il martelé avant de conclure : "Ceux qui commettent ce genre d'actes n'ont rien à faire dans des organisations de gauche, progressistes. Je le dis, c'est clair".
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