Philippe Poutou persiste et signe. Invité de la matinale de RTL ce mercredi 30 mars, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste a défendu sa ligne à propos des violences policières. "Oui, la police tue parfois, des gens se font tuer entre les mains de la police", a-t-il martelé, évoquant "le père de famille qui s'est fait buter" à Sevran, tout en soulignant également que "la précarité tue, l’ultra richesse tue, le capitalisme tue et les armes tuent".
Face au "problème de l'armement de la police", le conseiller municipal de Bordeaux entend "désarmer la police quand elle est au contact de la population". Selon lui, il y a aujourd'hui "un surarmement policier dans les manifestations" et "la répression policière" qui en découle est à ses yeux "un choix politique". De la même façon, il estime que "c’est un choix politique aussi dans les quartiers populaires de maltraiter les populations en les traitant comme des ennemis intérieurs", signe d'une "volonté de mettre la population au pas".
L'ancien ouvrier reste fidèle aux propos qu'il avait tenus en octobre dernier, lorsqu'il avait affirmé que "la police tue", évoquant les décès de Steve Maia Caniço à Nantes, de Zineb Redouane en marge d'une manifestation des "gilets jaunes" à Marseille ou celui de Rémi Fraisse il y a quelques années. Une sortie qui lui a valu d'être convoqué par la police à la suite d'une plainte déposée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
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