Fraichement élu président du Rassemblement national, Jordan Bardella, invité de RTL ce lundi 7 novembre, est notamment revenu sur la polémique autour de Grégoire de Fournas qui avait lancé dans l'Assemblée : "Qu’il retourne en Afrique !" au député LFI Carlos Martens Bilongo. "L'accusation de racisme ne tient pas. On est là devant une manipulation malhonnête", réagit le président du RN.
"On est dans un débat parlementaire, ça a pu créer une incompréhension je le conçois", poursuit-il. "Il parlait du bateau de migrants. Il y a une volonté d'étouffer le débat sur la politique d'immigration. Les bateaux de migrants doivent être raccompagnés dans les ports d'origine", dit-il.
"Nous ne pouvons plus les prendre en charge. Notre fermeté en matière d'immigration est aussi une forme d'humanité", ajoute le président du RN qui précise que ces mots de Grégoire de Fournas, "je ne les aurais pas prononcés parce que ça laisse la place à ce type de débats mais je ne veux pas qu'il y ait des accusations de racisme à son égard".
"Ce qui m'indigne c'est qu'une très grande partie de la délinquance et de la criminalité est liée à notre incapacité à protéger la France d'une immigration massive", dit-il, ajoutant que Grégoire de Fournas ne sera pas porte-parole du RN : "Ça n'est pas prévu, ce n'est pas une sanction. Il ne sera pas porte-parole. Il n'est pas mis à l'écart, ça n'était pas prévu".
"La démocratie c'est parfois l'affrontement des mots plutôt que la violence physique, c'est le concept même de la démocratie. Je trouve que la liberté d'expression recule y compris à l'Assemblée nationale", déclare Jordan Bardella.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.