Alors que la journée s'annonce noire dans les transports partout en France et que la grève pourrait durer, le débat sur l'instauration d'un service minimum obligatoire revient une fois de plus sur la table ce jeudi 19 janvier. La loi instaurée en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy n’impose que le dépôt d’un préavis de 48h, mais pas de réquisition, notamment pour assurer un service minimum. Selon Philippe Goujon, cela doit changer.
"Il n’y a pas aujourd’hui un bon équilibre entre le
droit de grève qui bien sûr doit être préservé, personne ne le conteste, c’est
la valeur constitutionnelle d’ailleurs, mais aussi doit s’exercer comme le dit
la constitution dans le cadre des lois qui le réglementent", estime
le Maire LR du 15ème arrondissement de Paris.
Céline Verzeletti, Secrétaire confédérale de la CGT, s'est quant à elle agacée et s'est dite contre l'ouverture à la concurrence de la RATP. "D’un côté, on ne peut pas dire à la RATP, vous serez comme un secteur privé parce que vous ne répondez finalement pas à des besoins fondamentaux et d’un autre on va vous réquisitionner comme si vous étiez des personnels à fonction publique. Il y a quelque chose de contradictoire". Et d'ajouter : "Vous êtes en train de casser le service public".