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INVITÉ RTL - Fraude fiscale : "Je veux que la France produise ses propres Papers" souhaite Gabriel Attal
Invité de l'émission "Les auditeurs ont la parole", Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics a expliqué son plan de lutte contre la fraude fiscale présenté ce mardi 9 mai.
Gabriel Attal sur RTL le 9 mai 2023
Crédit : RTL
Ce mardi 9 mai, Gabriel Attal a présenté un vaste plan de lutte contre la fraude fiscale. Le ministre délégué chargé des Comptes publics a mis en avant les objectifs de ce nouveau plan, avec notamment la création d'un nouveau service de renseignement, dédié à la fraude fiscale.
"Le Service d'Enquêtes Judiciaires des Finances (SEJF) travaille dès lors qu'il y a une procédure judiciaire qui a été ouverte, sur la base de déclarations, de soupçons, transmis par les banques elles mêmes" a expliqué Gabriel Attal. "Ce [nouveau] service de renseignement fiscal à Bercy va servir à aller chercher de l'information pour permettre justement d'ouvrir des dossiers et de permettre au SEJF de travailler."
La volonté de créer ce nouveau service n'est pas nouvelle. Gérald Darmanin, prédécesseur de Gabriel Attal au début du précédent quinquennat, avait déjà voulu créer ce service de renseignement à Bercy. Finalement, le gouvernement avait choisi de ne pas le faire.
Bercy, nouveau lanceur d'alerte ?
"Il avait des préventions de la part de certains services de renseignements sur le fait d'en ajouter un nouveau. On a donné des garanties pour que ça puisse fonctionner avec les autres services", a également précisé le ministre.
Ces dernières années, plusieurs scandales fiscaux étaient révélés par des lanceurs d'alerte, ce qui avait permis à Bercy d'identifier des contribuables qui cachaient de l'argent à l'étranger. Gabriel Attal a donc un objectif précis pour ce nouveau service.
"Je veux que la France puisse produire ses propres Papers", a-t-il déclaré au micro de RTL. "Là, avec ce service de renseignement, on pourra aller recruter des sources humaines dans des institutions financières internationales, dans des banques qui ne jouent pas le jeu de la transparence, pour qu'elles nous donnent des informations et qu'on puisse ouvrir des procédures."
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