Emmanuel Macron a invité samedi 3 décembre les Français à ne "pas paniquer" face aux risques de coupures d'électricité cet hiver, jugeant même qu'elles pourraient être évitées si la consommation était baissée de 10%, selon le plan présenté par le gouvernement. Pour Emmanuel Macron, ce sont des scénarios fictifs, mais il faut les préparer.
"Qu'on prépare les scénarios et qu'on les qualifie de fictifs, c'est autre chose. J'ai vu toute la semaine qu'on préparait les Françaises et les Français, qu'on mettait en tension les préfectures pour d'éventuels délestages, pour définir des priorités. Ça me semble naturel et normal. Attention à ne pas créer, je l'ai dit, une atmosphère anxiogène dans ce pays", clame Gérard Larcher, invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
Le président du Sénat est d'accord avec le gouvernement, il faut "se préparer", mais ne pas "créer de l'anxiété". "Il vaut mieux éviter" de créer de l'anxiété, "puis il faut se poser la question : pourquoi on en est là quand même ? Pourquoi on en est là alors qu'il y a dix ans, nous étions exportateurs nets d'électricité ? C'est que depuis dix ans, nous avons vécu une espèce de cacophonie énergétique dans notre pays", explique Gérard Larcher.
"J'ai un très bon souvenir de mes rencontres avec Ségolène Royal. En 2015 et la loi de transition énergétique, Ségolène Royal expliquait qu'en 2025, donc dans deux ans, on aurait besoin que de 50% de nucléaire dans ce pays. Quand le Sénat a refusé de voter ce texte, elle nous a qualifiés de ringards à l'époque. J'avais peur que nous soyons visionnaires, notamment Gérard Longuet qui annonçait dans une séance qu'avant 2025 on rouvrira les centrales à charbon en Allemagne et en France", lance-t-il, fier de lui.
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