Alors qu'une partie de la France est sous les eaux et que plusieurs villes ont dû être évacuées, Manuel Valls s'est envolé pour un voyage officiel en Grèce, jeudi 2 juin. Lors de ce déplacement, il devrait s'entretenir à plusieurs reprises avec son homologue Alexis Tsipras et apporter son soutien aux réformes menées par ce dernier. Mais ce voyage passe très mal alors que les inondations touchent durement plusieurs départements français. Manuel Valls n'avait pas du tout apprécié qu'on lui reproche son voyage en Israël la semaine dernière, alors cette fois-ci, il a décidé de prendre les devants. "OuI, il y a les inondations mais personne ne pourra me reprocher d'être en Grèce, confie le Premier ministre. Je suis en Europe, à 3 heures de Paris, et la situation est gérée par François Hollande, donc tout va bien". Au passage, il ironise sur les critiques d'une partie de l'opposition.
Mais derrière la décontraction apparente, Matignon a tout fait pour ne pas être accusé de fuir la France quand tout va mal. Un déplacement a d'ailleurs été organisé, au dernier moment, à Nemours, avant de s'envoler pour Athènes. Et cet après-midi, dès son retour, Manuel Valls se rendra dans l'Essonne, à Corbeil-Essonnes, Évry et probablement Longjumeau. Pas question pour lui de s'éterniser en Grèce, où le soleil brille. "Il y a beaucoup de détresse et la mobilisation de l'État est totale", explique-t-il. Cette mobilisation, Manuel Valls veut l'incarner lui-même, sur le terrain.
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