"Tout le monde le sait qu’il y a une propagande de guerre par la peur. Ne serait-ce que le premier événement qui a été dit, la maternité bombardée", avait commencé à expliquer Ségolène Royal sur le plateau de BFM TV.
"Il a dit : 'J’ai rencontré une femme enceinte qui m’a dit, vengez-moi'", a-t-elle raconté en référence au président Zelenski. "Il a été incapable de donner le nom de cette femme, on n’a pas su le nom des victimes. Et vous pensez bien que s’il y avait eu la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables, on les aurait eues", avait-elle assuré.
Ségolène Royal, interrogée par Check News, revient sur ses propos : "Je me suis trompée". Ces propos ont fait réagir de très nombreux observateurs, étant donné que le bombardement de la maternité de Marioupol a été largement documenté. Ces quelques phrases ont également été la cible d'une récupération politique importante.
Elle reconnaît avoir mal répondu à la question du journaliste. "En m’exprimant schématiquement, j’ai pu laisser croire que je disais qu’il n’y avait pas du tout de victime. C’est une erreur, je le reconnais, et je m’en suis excusée auprès des victimes. Je n’ai qu’un seul objectif : qu’un processus de paix et de médiation s’engage."
Malgré ces précisions apportées à Check News, Ségolène Royal maintient son argumentaire sur la propagande ukrainienne qui participerait à interrompre "le processus de paix". "Ce qu'on a compris c’est que la maternité était en activité, mais ce n’était pas le cas. Il n’y a pas eu de preuve de massacre de dizaines de bébés", explique-t-elle à Check News. Mais les journalistes de Libération précise, à juste titre, qu'à leur "connaissance, aucun média occidental n’a rapporté le massacre de "dizaines de bébés".
Pour Ségolène Royal, la propagande, telle que l'instrumentalisation de drame lors de conflits armés, est un obstacle au processus de paix : "Je pense que j’ai été marquée par les propagandes précédentes", notamment dans la deuxième guerre d'Irak, initiée sur de la désinformation.
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