Grand débat : des élus reviennent sur le vocabulaire familier d'Emmanuel Macron
Selon ses proches, les expressions décontractées du chef de l'État ne sont en rien stratégiques. En privé, Emmanuel Macron emploierait même un langage fleuri.
Dans Aujourd’hui en France, Le Parisien est revenu sur la conduite "sans filtre" d’Emmanuel Macron lors de sa prestation mardi 15 janvier, avec les maires de Normandie.
Outre sa performance de sept heures "en bras de chemises" devant les élus de la région normande, c’est son florilège d’expressions familières qui a surpris. "Raconter des craques", "C’est de la pipe" ou encore "déconner", le vocabulaire du Président, lors du premier échange du grand débat national, n’est pas passé inaperçu.
Mais à en croire les proches du chef de l’État, ce lexique très informel ne relève pas d’une opération de communication. Au contraire, en privé, Emmanuel Macron pourrait même se montrer très direct, voire cru, dans ses propos. Un portrait qui tranche avec l'image élitiste, souvent décriée, dont bénéficie l'ex-énarque.
"C'est un mauvais garçon"
En attestent certains de ses proches collaborateurs, dont un élu de premier ordre, qui affirme : "Ce n’est pas le gendre idéal, loin de là. C’est un mauvais garçon". Un conseiller ajoute même qu’il a "un vocabulaire sexuel très vert".
En mai dernier, les membres du conseil présidentiel des villes avaient sursauté, en entendant le Président étriller la "tetra-chiée d’associations" en banlieue.
