Gouvernement Macron : les ministres devront démissionner des exécutifs locaux
L'Élysée a également indiqué que les ministres candidats aux législatives devront démissionner en cas de défaite.

Après les nominations du gouvernement, les règles. L'Élysée a fait savoir, ce mercredi 17 mai en fin de journée, que les ministres nommés au sein du premier gouvernement du quinquennat d'Emmanuel Macron devront démissionner "sous un mois" des exécutifs locaux dont ils ont la charge, rapporte l'Agence France Presse. Trois ministres sont ainsi visés par cette consigne.
Il s'agit du premier ministre Édouard Philippe, maire du Havre, de Jean-Yves Le Drian, nouveau ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, par ailleurs président du conseil régional de Bretagne, et de François Bayrou, nommé garde des Sceaux et également maire de Pau. Déjà ministre sous le quinquennat de François Hollande, Jean-Yves Le Drian, qui gérait le portefeuille de la Défense, n'avait pas suivi la consigne et s'était présenté aux élections régionales sans démissionner de son poste après son élection à la tête de l'exécutif local.
La règle des législatives déjà présente sous Sarkozy et Hollande
L'Élysée a également indiqué que les ministres candidats aux élections législatives de juin, comme Marielle de Sarnez, candidate à Paris, Richard Ferrand, candidat dans le Finistère ou encore Gérald Darmanin, candidat dans le Nord, devront démissionner si d'aventure ils n'étaient pas élus au sein de l'hémicycle du palais Bourbon. Une règle déjà instituée lors des précédents quinquennats de Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui avait coûté à Alain Juppé son poste de ministre de l'Écologie en 2007.
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